Selon les
données publiées par l'Insee le 27 septembre 2013, à la fin du deuxième trimestre 2013, la dette publique s’établit
à 1912,2 milliards d’euros.
http://www.economie.gouv.fr/cedef/informations-dette-publique
Actuellement
elle augmente de 174 milliards/an !
Le taux
d'endettement du pays grimpera jusqu'à 95,1% du PIB fin 2014, selon nos informations. Soit environ 1950 milliards qui équivaudront, en théorie, à une ardoise de plus de 30.000 euros par
Français.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/16/20002-20130916ARTFIG00312-la-dette-francaise-va-exploser-tous-les-records-en-2014.php
On peut lire ici
ou là que l'état serait tenté de boucher cet énorme trou en se servant dans les économies des français ! Allons nous continuer de nous faire tondre ?
Les raisons de
cette dette, je vous les donnais sur ce blog le 2 janvier 2012 :
En janvier 1973 puis par l’article 123 du
traité de Lisbonne du 13 décembre 2007, a été mis en place, en toute légalité, un système qui éponge une partie du pouvoir d'achat des français au profit des grandes banques
privées.
Je vous rappelle ce que j'écrivais alors
:
Lundi 2 janvier 2012
De la charge de la dette aux plans de rigueur
èLe
20 décembre 2011, le Figaro publie
l’information comme quoi l’état
Français devra emprunter 178 milliards d’euros en 2012.
Depuis la loi Pompidou
de janvier 1973 aggravée par l’article 123 du traité de Lisbonne du 13 décembre 2007, l’état français n’a plus le droit d’emprunter auprès d’une banque centrale qu’elle soit nationale ou
européenne. La seule alternative, pour l’état français, est donc d’emprunter auprès des banques privées.
èLe
21 décembre 2011, les médias annoncent
que la Banque Centrale Européenne (BCE) a alloué 489 milliards
à 523 banques de la zone euro lors
d'une opération inédite de prêt à trois ans à
1%.
Bien entendu, l’état
français ne sera pas le seul à devoir emprunter aux banques en 2012. Mais ces banques privées ont maintenant assez de munitions !
Bien entendu les
banques privées vont prêter aux états avec des taux dépendant des notes accordées par les agences de notation. Ces taux
pourront être de 2 %, 3 %, 7 % et même 30 % suivant
la situation économique des états emprunteurs.
Conséquences :
Pour pouvoirs payer ces
intérêts monstrueux, les politiques (quel que soit leur appartenance) devront mettre en place de nouveaux plans
de rigueur, après avoir bien
préparé l’opinion à les recevoir.
Les politiques de
rigueur ont plusieurs buts :
- l’un, officiel et
terre à terre : rembourser une dette impossible à rembourser
- un autre, saigner le
peuple pour arrondir la panse des banksters
- et sans doute le plus
important, présent en filigrane dans toutes les politiques menées depuis 30 ans : accroître la conformité aux dogmes du libéralisme, par la suppression du secteur public
Ces plans de rigueur
sont distillés, au fil des mois, pour pouvoir être mieux acceptés :
- hausse de la TVA
réduite, mais pas seulement sur la restauration
- gel des tranches de
l’impôt sur le revenu pendant au moins 2 ans
- cotisations
supplémentaires sur les mutuelles de santé
Je ne cite que quelques
mesures qui touchent le plus grand nombre.
Conclusions :
Il n’est pas nouveau le
fait qu’une minorité de gens puissants prélèvent une dîme, par l’intermédiaire de l’état, sur une majorité de la population.
Bien entendu il faut
endormir cette dernière avec des gadgets et des divertissements peu coûteux. Ils sont nombreux autour des médias. Par exemple, les séries américaines insipides de 52 mn qui ont remplacé nos
séries françaises de 1h30 qui posaient souvent des questions de société, de notre société.
Il ne faut surtout pas
que la population réfléchisse et se pose trop de questions.
Pour tondre les
moutons, il vaut mieux que le troupeau reste groupé, docile et sans chef.
En Europe les moutons
ne font plus « bêêê » mais « AAA » ou « AA »
Citations :
Voici quelques
citations, recueillies par notre ami Serge, de personnages de 1er plan et qui résument bien le sujet qui on le voit bien n’est pas nouveau.
Rothschild
Laissez-moi émettre et
contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois.
David Rockefeller, Rothschild Brothers of London:
Les
quelques personnes qui comprennent le système (argent et crédits) seront soit tellement intéressés par les profits qu’il engendre, soit tellement dépendantes des faveurs qu’il conçoit, qu’il n’y
aura aucune opposition au sein de cette classe. D’un autre côté, les personnes incapables d’appréhender l’immense avantage retiré du système par le capital porteront leur fardeau sans se plaindre
et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts
William Lyon Mackenzie
King, ex-premier
ministre du Canada
Jusqu’à
ce que le contrôle de l’émission de devises et de crédit soit restauré au gouvernement et reconnue comme sa responsabilité la plus flagrante et la plus sacrée, tout discours sur la souveraineté
du Parlement et la démocratie est vain et futile... Une fois qu’une nation abandonne le contrôle de ses crédits, il n’importe plus qui fait ses
lois... L’usure, une fois aux commandes, coule n’importe quelle nation.
John
Adams, père
fondateur de la Constitution américaine
Toute
la perplexité, la confusion, et la détresse en Amérique ne provient pas des défauts de la Constitution ou de la Confédération ni du désir d’honneur ou de vertu mais de notre ignorance profonde de
la nature des devises, du crédit, et de la circulation.
Woodrow
Wilson, président
des Etats-Unis 1913-1921
Je suis
un homme des plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré dans le privé. La
croissance de notre nation, en conséquence, ainsi que toutes nos activités, sont entre les mains de quelques hommes. Nous en sommes venus à
être un des gouvernements les plus mal dirigés du monde civilisé un des plus contrôlés et dominés non pas par la conviction et le vote de la majorité mais par l’opinion et la force d’un petit
groupe d’hommes dominants.
Sir Josiah
Stamp, ancien directeur de
la Banque d’Angleterre
Le
système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et
est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter.
Otez-leur ce pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à
être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits.
Encyclopædia
Britannica, 14ème Edition
Les
banques créent du crédit. C’est une erreur de croire que le crédit des banques est créé dans toute mesure par le versement d’argent aux banques. Un prêt créé par la banque constitue un ajout
significatif au volume d’argent de la communauté.
,
Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941 (Réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque) : Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au magazine Time, et aux autres
grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il aurait été pour nous impossible de développer notre
projet pour le monde si nous avions été exposés aux lumières de la publicité durant ces années. Mais le monde est aujourd’hui plus sophistiqué et préparé à l’entrée dans un gouvernement mondial.
La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale des siècles passés. Commission Trilatérale en
1991
Lord Acton, Lord Chief Justice of England, en 1875 :
Le
problème récurrent au cours des siècles derniers et qui devra être réglé tôt ou tard est celui du conflit qui oppose le Peuple aux
banques.
Sir Josiah Stamp, Governor of Bank of England, en 1920. :
Les
banquiers détiennent la Terre. Si vous souhaitez rester leurs esclaves et payer le coût de votre propre esclavagisme, alors laissez-les continuer à créer de l’argent.
George H.W. Bush, en 1992
Si le
Peuple avait la moindre idée de ce que nous avons fait, il nous traînerait dans la rue et nous lyncheraient.
James A.
Garfield, président
des Etats-Unis, assassiné
Celui
qui contrôle le volume de la monnaie dans notre pays est maître absolu de toute l’industrie et tout le commerce... et quand vous réalisez que le système entier est très facilement contrôlé, d’une
manière ou d’une autre, par une très petite élite de puissants, vous n’aurez pas besoin qu’on vous explique comment les périodes d’inflation et de déflation apparaissent.
Abraham
Lincoln, Président
des Etats-Unis assassiné
Le gouvernement devrait
créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et
des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs. L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le
paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner.