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21 avril 2017 5 21 /04 /avril /2017 10:47

Mnémo : AURE

Dernier cours : 6,20 €

Capitalisation boursière : 72,49 M €

http://www.aurea-france.com/

Les capitaux propres au 31 décembre 2016 étaient de 73,4 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,98. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

 

9 tonnes de poudre de déchets mercuriel dont on ne sait pas quoi faire, stockées dans l'usine Artémise près de Troyes.

Voir le reportage de FR5 "Le côté obscur de l'ampoule" :

https://www.youtube.com/watch?v=YDODKrej3gU

en particulier à partir de la 25ème minute.

Et c'est là qu'intervient AUREA avec sa nouvelle usine de recyclage du mercure : META  régénération.

Cette usine qui fonctionne depuis le mois de février a une autorisation de traitement annuel de 7 000 tonnes. Elle a une capacité de stockage de 1 000 tonnes.

L'usine de recyclage mercuriel "Hg industries", reprise par AUREA le 19 mars 2014, n'a jamais pu fonctionner faute d'autorisation de la région de la Sarthe !

Elle a donc été fermée et ses équipements transférés à META.

Ce qui est très intéressant pour AUREA, c'est que l'état a sorti un décret ministériel obligeant le traitement des déchets mercuriel en ..... France !

Il est prévu un CA de 6 à 7 M€ (au minimum) cette année avec une confortable marge.

 

Redéploiement du secteur décontamination mercurielle

communiqué du 21 mars 2017

AUREA a pris le contrôle de la société META REGENERATION spécialisée dans le traitement des déchets mercuriels.

La société possède une autorisation de 7 000 tonnes annuelles et exploite sur son site la machine UDT précédemment mise en service par HG INDUSTRIES arrêtée ce jour.

Cette installation (la plus importante de France) offre la possibilité de satisfaire les grands donneurs d’ordre européens.

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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 18:44

Mnémo : AURE

Dernier cours : 5,53 €

Capitalisation boursière : 66,31 M €

http://www.aurea-france.com/

http://www.affimet.fr/

Les capitaux propres au 30 juin 2015 étaient de 73 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,91. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Voici quelques informations recueillies lors de la réunion du 8 octobre 2015 :

- Il y a 494 collaborateurs

- la croissance du chiffres d'affaire est due pour moitié à l'arrivée de Floréa dans le groupe, le reste étant de la croissance organique.

C'est la plus importante des 3 branches : Pôle Métaux et Alliages (77 M €) qui a la plus forte progression : +20 %

Pour les 2 autres pôles, le CA est en régression :

- Pôle Produits dérivés du pétrole (15,5 M €) : -19 %

- Pôle Caoutchouc et Développement (5,9 M €) : -3 %

Les dettes financières nettes se montent à 3 M € ce qui donne un ratio d'endettement de 4,1 %

Les prix des matières premières fluctuent énormément mais cela n'a pas d'effet sur les comptes du groupe qui ne spécule pas et qui garde ses marges intactes grâce à la haute technicité des produits fabriqués.

Pôle métaux et alliages

- La réorganisation industrielle de Flaurea Chemicals est terminée. Reste à réaliser celle de l'immobilier qui permettra de mettre en avant de grosses plus values. Les locaux inutilisés pourront être vendus ou loués.

 Les actifs industriels et les stocks ont été repris pour 3,4 M€ et l’Immobilier pour 0,9 M€.

- La société TREZ ne travaille plus que pour Flaurea avec un client unique : BASF

- La société AFFIMET a lancé son projet d'augmentation de ses capacités industrielles  avec la mise en route, courant 2016, d'un 3ème four existant mais à l'arrêt :

http://www.leparisien.fr/compiegne-60200/carnet-de-commandes-plein-affimet-revit-et-va-embaucher-28-06-2015-4900815.php

Cela nécessitera la mise en place d'un financement bancaire de 4 M€ au T3 2015.

Les carnets de commandes sont pleins. AFFIMET est le plus important recycleur d'aluminium sur le marché français.

- MLego poursuit son important programme d'investissement et de modernisation de ses installations, commencé après la reprise de la société par Auréa en février 2011, avec la mise en place début 2015 d'un financement bancaire de 2 M€.

Environ 50% de son CA est exporté.

- PoudMet, est la seule usine en France a créer des poudres métallique non ferreuses, elle a fini sa restructuration en 2012.

85% de sa production est exportée !

Pôle produits dérivés du pétrole

- Broplast

- Elle est spécialisée dans le recyclage de plastiques complexes, avec une installation principale à Izernore (situé dans l’Ain) et des ateliers de recyclage directement implantés chez ses clients.

- Sa filiale Plastinéo (détenue à 60%), qui est destinée à traiter les plastiques de qualité alimentaire, monte en puissance. Le prix d’acquisition, compris entre 1.2 et 1.5 M€, comprenait l’immobilier lié à l’exploitation (3000 m2 à Izernore dans l’Ain).

http://www.leprogres.fr/jura/2015/06/23/plastineo-la-petite-entreprise-qui-recycle-le-plastique-propre

- Dans le giron de Broplast, La société Trivéo continue son développement :

http://www.usinenouvelle.com/article/la-plastics-vallee-essaie-le-recyclage.N321758

Au 30 juin elle comptait une vingtaine de personnes avec un objectif de 50 à 60 en 2017. La société, à caractère social, trouve beaucoup de subventions pour se développer !

- RULO Plastic Recycling

Rulo est la plus grosse usine européenne des déchets PVC et la seule en Belgique à savoir traiter les déchets « post consumer ». Rulo entretient des relations étroites avec Solvay, un des principaux fabricants de PVC, et qui est intéressé à favoriser le recyclage des déchets PVC, compte tenu des engagements pris devant l’Union Européenne.

Pour cette société axée sur la collecte et le recyclage du PVC, la situation est assainie et l'activité revient en volume.

- ECO HUILE est une société dont l'activité consiste à réceptionner, stocker et traiter des huiles usagées, collectées sur le territoire national dans un but de régénération. 80% des huiles minérales sont récupérées ainsi que 5 à 10% du gazole.

Ecohuile a une quinzaine de clients réguliers. La seule alternative à l’huile re-raffinée est l’huile « neuve » mais il existe actuellement une pénurie d’huile neuve liée à la fermeture de raffineries obsolètes.

La baisse du prix du pétrole a provoqué une baisse du prix des produits pétroliers. Les dérivés des huiles régénérées ont donc une moindre compétitivité. D'où une baisse de la demande et par conséquent une demande faible en huiles usagées dont on ne sait plus quoi faire ! La collecte est bloquée car les capacités de stockage de ces huiles sont saturées.

L'usine Eco Huile était arrêtée depuis le mois de juin, son activité n'a redémarré qu'en début de semaine.

Malgré tout 2 bateaux de gasoil seront livrés au S2 qui sera bénéficiaire.

Pôle caoutchouc et développements

- Roll-Gom exporte 70% de sa production. Le marché de la transformation des pneus usagés est redevenu porteur

http://www.s3pi-hcd.fr/sites/default/files/commissions/ROLLGOM-S3PI.pdf

- HG INDUSTRIES est spécialisée dans le traitement des déchets mercuriels (piles boutons, rebus d'amalgames dentaires, verreries souillés etc).

Ses clients sont notamment Rhodia, Solvay et l’industrie horlogère. HG Industries devrait renouer avec la rentabilité en 2015. 

La société dispose d'un carnet de commande de 3 ans, c'est la meilleure installation en France.

Mais, en France, le traitement du mercure est considéré comme tabou et fait l'objet de tracasseries et de freins administratifs énormes.

Alors qu'il y a de nombreux stocks de déchets mercuriels, dans certaines entreprises, dont on ne veut pas parler !

C'est la raison pour laquelle Auréa envisage d'ouvrir 2 autres usines de traitement des déchets mercuriels ailleurs qu'en ..... France !

Ici aussi les exportations représentent 50% du CA.

Immobilier du groupe

Les usines du groupe disposent toutes de beaucoup de milliers de m2  (561 000 m2) dont une grande partie n'est pas utilisée.

La valeur nette du patrimoine immobilier est estimée par le Groupe à 39,4 M € (pour une valeur comptable de 5,4 M €) dont  9,5 M€ pour les 15ha de Compiègne et 13M € pour les 10ha de Ath (Flaurea Chemicals).

L'activité industrielle est donc comptée pour presque rien !!

Actionnariat

La répartition du capital est la suivante : Financière 97 35% (42,9% des DDV), Monsieur Picard 18,3% (23% des DDV), CM-CIC 6,3% (7,6% des DDV), Zenior 6,3% (7% des DDV), le Public 30,3% (19,5% des DDV) et l’autodétention 3,8%. Monsieur Picard est à la fois P-DG du Groupe et son principal actionnaire (la financière 97 est une holding de la famille Picard) depuis 2008, La société distribue un dividende stable de 0,10 euro par action.

Conclusions

AUREA est un pôle fédérateur de PME européennes dans le domaine du développement durable. Aurea recherche des niches d’activités où il peut être un acteur significatif et industrialiser les process de recyclage.

Le développement d’Aurea reste axé sur 5 points majeurs :

1- Sur la croissance externe, par acquisition de sociétés en redressement judiciaire

2- Portant sur l’acquisition à très bas prix de sociétés moyennes,

3- Non subventionnées,

4- Utilisant des technologies reconnues dans le domaine du recyclage,

5- Et opérant, après redressement et apport du savoir faire industriel du Groupe, sur des business model rentables. Bien sûr il faut investir pour rendre compétitives les sociétés acquises et les amener à la rentabilité.

Aurea a les moyens financiers de poursuivre sa stratégie de croissance externe. Au moins une croissance externe devrait être réalisée cette année ou au début de 2016.

Alors pourquoi un cours de bourse si bas ?

Sans doute parce que la société est trop (mais volontairement) discrète sur la  rentabilité de ses filiales et sur leurs valorisations, officiellement pour ne pas donner d'indications à la concurrence.

Quelle est la finalité de ce PDG de 70 ans ?

Il cède petit à petit la direction opérationnelle du pôle métaux et alliage à Philippe Marillaud qui développe très bien les sociétés qui le composent.

Mais quel est le devenir capitaliste du groupe ?

 

 

Résultats consolidés du S1 2015 en progression sensible

 

En MEUR - normes IFRS

30-juin-15

30-juin-14

30-juin-14

30-juin-13

30-juin-12

30-juin-11

 

 

retraité après IFRC 21

publié avant IFRIC 21

 

 

 

Chiffre d'affaires consolidé

98,4

89,3

89,3

83,2

95,6

86,1

Résultat opérationnel courant

3,2

1,8

2,4

2,5

5,4

4,4

Résultat opérationnel

2,9

2,1

2,6

2,5

4,6

7,9

Résultat net des activités poursuivie

2,0

1,4

1,7

 

 

 

Résultat net des entreprises intégrées

1,5

0,9

1,2

 

 

 

Résultat net consolidé part du groupe

1,5

0,9

1,2

1,7

2,1

5,9

 

 Le résultat opérationnel courant du 1er semestre 2015 s’établit à 3,2 M€ contre 1,8 M€ au S1 2014, après application de la nouvelle norme IFRIC 21. Tous les pôles contribuent positivement à ce résultat opérationnel :

- Le pôle Métaux & Alliages a bénéficié d'une conjoncture favorable sur le 1er semestre, avec une demande soutenue pour les alliages du groupe que les usines ont été en mesure de satisfaire grâce aux investissements industriels réalisés depuis plusieurs années. Les variations fortes des cours des métaux sur la période n'ont pas significativement impacté l'activité. Les sociétés récemment acquises ont continué leur progression vers leur objectif de profitabilité.

- Le pôle Produits dérivés du Pétrole a souffert des perturbations du marché des huiles régénérées, déjà signalées dans le dernier communiqué. Les acteurs du marché restent sur la défensive dans l'attente d'un nouvel équilibre entre offre et demande, tant pour les huiles usagées que pour les huiles régénérées.

- Le pôle Caoutchouc & Développements a montré une bonne performance dans le secteur des pneus usagés, grâce aux ventes réalisées à l'exportation qui ont compensé un marché français restant atone. Les investissements réalisés dans la décontamination mercurielle permettent à présent au groupe de disposer de la meilleure installation de ce type en France.

Situation financière du groupe

Aucun élément significatif impactant la trésorerie n’étant intervenu depuis la dernière communication, AUREA continue de disposer des moyens financiers lui permettant de faire face à ses engagements, de poursuivre ses investissements industriels et de procéder à de nouvelles acquisitions. La trésorerie s'est d'ailleurs renforcée de plus de 1 M€ en août 2015, après la cession des actifs immobiliers de la filiale portugaise.

Le dividende voté au cours de l’assemblée générale du 25 juin 2015 a été massivement souscrit en actions (environ 90%), confirmant ainsi la confiance des actionnaires dans les perspectives du groupe AUREA.

Perspectives pour le 2ème semestre 2015

Après une période estivale marquée par une activité traditionnellement réduite, mais plus élevée que l'an dernier, la rentrée montre une tendance au raccourcissement des carnets de commandes.

Le programme d'investissement, de modernisation et d'accroissement des capacités de production d'aluminium a été lancé, avec un objectif de démarrage des nouvelles installations courant 2016.

Le Rapport Financier Semestriel sera mis en ligne sur le site du groupe AUREA le 30/09/2015 après bourse.

Une réunion d'information se tiendra le jeudi 8 octobre 2015 à 10h00 au Centre de Conférences Edouard VII – 23, Square Edouard VII – 75009 Paris

A propos d'Auréa

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe, pur acteur de l’économie circulaire, est leader en Europe de la régénération des huiles noires moteur, pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés et dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, spécialiste du traitement et du recyclage du zinc, du plomb et du cadmium. Le groupe est aussi un acteur reconnu du traitement et de la décontamination de déchets mercuriels.

Euronext Paris Compartiment C - Code ISIN FR 0000039232 - Mnémonique AURE

 

 

Carnet de commandes plein, Affimet revit et va embaucher

Le Parisien | 28 Juin 2015, 14h21

La nouvelle a été accueillie avec un large sourire par les salariés d'Affimet. Après des années de galère, puis des années à faire le dos rond, l'entreprise voit à nouveau l'avenir sous un jour radieux. « Notre carnet de commandes est à saturation depuis fin 2014 », se réjouit Philippe Marillaud, le PDG.

Au point d'avoir convaincu Aurea, groupe détenteur d'Affimet, d'investir 3,5 M€ pour l'installation d'un nouveau four et de prévoir l'embauche de 20 à 25 salariés pour le faire fonctionner. Normalement au printemps 2016.

Affimet, qui recycle et affine de l'aluminium ensuite destiné aux constructeurs automobiles qui s'en servent pour produire leurs pistons, blocs moteurs ou carters, affiche ainsi clairement son ambition : confirmer sa place de numéro 1 en France et s'imposer encore un peu plus parmi les leadeurs européens. « Des clients qui ont appris la nouvelle nous contactent déjà pour savoir ce qu'il est possible de faire ensemble », assure Philippe Marillaud. Des clients nommés Peugeot, Citroën, Renault, BMW…

Le discours tranche avec l'histoire récente d'Affimet, lorsque l'entreprise s'était retrouvée en cessation de paiements en 2009 et avait alors été rachetée par Aurea. « Je suis arrivé pour ma part il y a deux ans, note Philippe Marillaud. J'ai très vite perçu qu'il y avait ici un énorme potentiel sous-exploité. Nous avons entrepris un important travail sur nos ventes à l'export. »

La productivité est aussi améliorée. En 2013, Affimet sortait 2 800 t d'aluminium par mois de son usine. Elle en sort aujourd'hui 3 400. Ajoutez à cela « un marché automobile français qui va mieux et des concurrents qui ont disparu », analyse Philippe Marillaud, et voilà l'entreprise compiégnoise de nouveau fleurissante, avec un chiffre d'affaires atteignant 67 M€, contre 57 M€ fin 2007.

Le nouveau four permettra d'augmenter la production de 1 500 t par mois. Suffisant pour l'instant, mais certainement pas dans un avenir proche. « Nous disposons d'une seconde fonderie qui a été mise en sommeil voilà plusieurs années, rappelle Philippe Marillaud. Elle contient deux fours, que nous entretenons régulièrement. Avançons prudemment, mais nous pourrions tout relancer en 2017 ou 2018. »

Avec, encore une fois, des embauches à la clé. Un savoir-faire à défendre, coûte que coûte.  Ses produits, Affimet en est fier, assure le PDG Philippe Marillaud, « nous sommes garants de leur qualité. Nous n'avons presque jamais de retour de la part de nos clients. » Au point de se permettre d'être très clair avec eux. « Quand je suis arrivé, notre discours a changé. Il n'était plus question de les laisser baisser les prix de 5 %. D'autant que nous avons besoin de cette marge pour pouvoir produire dans de bonnes conditions et obtenir une bonne productivité. Nous sommes donc retournés voir nos clients en leur disant : si vous voulez notre qualité, vous devez payer en conséquence. Sinon, on ne faisait pas d'affaires ensemble. »

L'audace de Philippe Marillaud se révèle fructueuse. Les fours tournent désormais à plein régime, et le chiffre d'affaires s'envole. Cette qualité, Affimet l'explique par ses nombreux prélèvements effectués tout au long de la production. Ainsi, la matière première (de l'aluminium issu du tri sélectif ou venant des usineurs) est analysée pour connaître la composition des métaux qui s'y trouvent. Puis, lorsque cette matière première est fondue dans les fours atteignant parfois 900° et à laquelle sont ajoutés différents métaux d'apport (silicium, cuivre, nickel…), là encore tout est contrôlé. De quoi proposer une centaine d'alliages différents. « Ils ont des caractéristiques différentes selon ce que veulent en faire nos clients, explique Philippe Marillaud. Plus ou moins résistant. Plus ou moins malléables… »

« On s'est serré les coudes » Jean-Claude Goût, responsable hygiène, sécurité et environnementA la fin de l'année, Jean-Claude Goût partira à la retraite. Il laissera derrière lui vingt-cinq années de travail chez Affimet. « Une fierté », assure celui qui est aujourd'hui responsable hygiène, sécurité et environnement, après avoir gravi les échelons. Tout n'a pourtant pas toujours été simple. Comme lors de la reprise d'Affimet, en 2007, par le groupe RecovCo. « Nous n'étions plus que 50 dans l'entreprise. Après avoir connu une période à plus de 150 salariés… Mais les 50 restants, nous étions une bande de copains. Nous ne pouvions pas laisser tomber Affimet. Alors tout le monde s'est serré les coudes, en ayant foi en l'avenir », se rappelle le délégué syndical CFE-CGC.Bien leur en a pris. « Quand nous avons encore été rachetés, deux ans plus tard par Aurea, c'était cette fois un soulagement. J'étais le représentant du personnel et nous nous sommes battus auprès du tribunal de commerce de Paris pour ce choix car une confiance s'était tout de suite nouée avec le patron, Joël Picard. » L'alchimie se poursuit une fois la reprise effectuée. D'autant plus avec l'arrivée, en 2013, du nouveau directeur Philippe Marillaud. « Nous sommes une PME. Il y a toujours eu un esprit de famille chez Affimet, se réjouit Jean-Claude Goût, aussi secrétaire du comité d'entreprise. Aurea n'a fait qu'accentuer tout cela. » De quoi faciliter les efforts demandés aux salariés pour redresser la situation. « Nous avons dû faire des économies, augmenter notre charge de travail, mais il n'a pas été compliqué de le faire accepter car il régnait un bon climat social et car les résultats positifs n'ont pas tardé à arriver. »

Alors qu'Affimet s'apprête à embauche 25 personnes supplémentaires, Jean-Claude Goût estime donc le travail accompli. « Je veux transmettre aux nouveaux cette passion pour notre entreprise. Ainsi que ses valeurs : transparence, confiance, communication, respect mutuel, engagement de la parole… Affimet, c'est comme ma deuxième maison. » 12 hectares, c'est la superficie du site d'Affimet. Seuls 3 ha sont couverts. Une grande partie est utilisée pour le stockage de la matière première utilisée, de l'aluminium issu du tri sélectif : jantes, cannettes, capsules de café, panneaux signalétiques…82 salariés sont actuellement employés par Affimet. Un chiffre qui dépassera la centaine en 2016 avec les embauches prévues.

95 % des obligations environnementales sont remplies par Affimet. Il n'y en avait que 72 % il y a encore quelques années. Une amélioration de la performance qui a nécessité près de 2 M€ d'investissements. 50 000 tonnes de produits finis sortent de l'usine en une année. Ce qui en fait le premier site français d'affinage d'aluminium.

 

Un four supplémentaire pour Regeal Affimet à Compiègne

Par CLAIRE GARNIER - Publié le 16 juin 2015, à 11h59

La fonderie d’aluminium Regeal Affimet de Compiègne (Oise) va bénéficier d’un investissement de de 4 millions d’euros pour un four rotatif supplémentaire.

Le groupe Aurea investit quatre millions d’euros dans un cinquième four dans sa fonderie d’aluminium Regeal Affimet (ex Recovco, ex Alcan, ex Péchiney) de Compiègne (Oise). Cette usine de 84 salariés travaille essentiellement pour le marché automobile.

La fonderie d’aluminium Regeal Affimet installée à Compiègne dans l’Oise, filiale à 100 % du groupe français de recyclage Aurea, va bénéficier d’un investissement de 4 millions d’euros pour un four rotatif supplémentaire. Ce dernier devrait être opérationnel en mars 2016. Regeal Affimet réalise 67 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 50 % à l'export avec 84 salariés.

Ce four qui vient s’ajouter aux quatre autres fours existants - deux dits "rotatifs" et deux dits "à réverbère" - va permettre à Regeal Affimet d’augmenter de 1 500 tonnes par mois sa capacité de livraison de lingots d’aluminium pour une production de 4 000 tonnes par mois aujourd’hui. Cette capacité supplémentaire de production devrait entraîner le recrutement de 20 à 25 salariés. Les deux autres fours rotatifs avaient été installés par le précédent propriétaire RocovCo qui avait repris l’ex site Alcan, autrefois propriété de Péchiney.

Regeal Affimet travaille essentiellement pour l’automobile (96 % de son activité) et ce nouveau four va permettre le développement d’alliages spéciaux de seconde fusion pour la fabrication de culasses, carters et pistons. "Nous travaillons avec tous les constructeurs français et nous constatons que l’automobile reprend des couleurs, explique Philippe Marillaud, directeur général de Regeal Affimet et directeur du pôle métaux & alliages d'Aurea. L’accord d’Aurea pour ce nouveau four va nous permettre de répondre à la forte demande en lingots d’aluminium que nous avons du mal à satisfaire aujourd’hui."

HAUTE PURETÉ DES ALLIAGES HISTORIQUES

Le savoir-faire industriel de Regeal Affimet repose sur le niveau élevé de pureté des alliages historiques fabriqués sur le site (alliages utilisés notamment pour les culasses et blocs moteurs) et sa capacité à élaborer des alliages à faible teneur en fer et en phosphore, ce qui influe sur la structure et la qualité finale des pièces.

Rappels de chimie. L'aluminium pur issu de l'électrolyse de l'alumine (alliages de première fusion) contient très peu de fer. Au fur et à mesure que l'on réutilise l'aluminium (alliages de seconde fusion), il se charge en fer un peu partout dans les moules, les louches de coulée, le mauvais tri, etc. Or plus l'aluminium contient du fer, plus il est dégradé. Le fer se solidifie sous forme d'aiguilles, ce qui provoque des trous dans la pièce de fonderie et fragilise la pièce. En ce qui concerne le phosphore - produit par réaction chimique lors de l’électrolyse de l’alumine - il présente l’inconvénient de modifier la structure des alliages. "D'où l'intérêt, par l'expérience des opérateurs et la maîtrise du process, de réduire la teneur de ces deux éléments - fer et phosphore - dans nos alliages", souligne Philippe Marillaud.

Ce dernier met aussi en avant la capacité du site à travailler avec une grande variété de déchets d’aluminium, la seconde fusion représentant 90 % de sa production.

La fonderie reçoit des crasses, des tournures ou copeaux, des jantes de voiture, des canettes, des profilés (chutes d'installation de vérandas), des déchets issus de démolition (fenêtres, bâtis de porte, portiques autoroute, panneaux de signalisation etc.), des déchets industriels... "Nous sommes les seuls à accepter une telle diversité de déchets à l'achat. Cela nous permet d'avoir une grande variété d'éléments pour élaborer nos alliages et respecter les spécifications de nos clients."

La fonderie travaille avec deux types de fours en fonction de la nature des matières à traiter. Les fours dits "rotatifs" traitent les déchets qui ne peuvent intégrer directement la coulée en lingots d’aluminium. Les fours dits "à réverbère", reliés en direct avec la chaîne de coulée en lingots, reçoivent quant à eux l'aluminium liquide issu des fours rotatifs, ou des matières enfournables directement.

Claire Garnier

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 19:33
AUREA : le carnet de commandes est plein pour la filiale Regeal Affimet, la rolls de l'aluminium français

Mnémo : AURE

Dernier cours : 5,65 €

Capitalisation boursière : 66,62 M €

http://www.aurea-france.com/

http://www.affimet.fr/

Les capitaux propres au 31 décembre 2014 étaient de 73 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,91. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Le dividende de 0,10 € a pu être payé en action au prix de 4,98 €

 

COMPIÈGNE L’industrie étrangère fond pour l’aluminium local

PUBLIÉ LE 16/07/2015

Olivier Hielle

http://www.courrier-picard.fr/region/compiegne-l-industrie-etrangere-fond-pour-ia190b0n605712

La fonderie Regeal Affimet est en pleine expansion. Le groupe français de recyclage Aurea qui l’a rachetée en 2009, va y investir quatre millions d’euros et créer une vingtaine d’emplois.

Le 3ème four rotatif de la fonderie Regeal Affimet devrait être opérationnel au printemps prochain.

Le développement de l’industrie française est encore possible et Regeal Affimet en est la preuve. En 2009, la fonderie compiégnoise a été rachetée par Aurea. Le groupe français de recyclage a profondément changé le destin de la société qui, aujourd’hui, fond 4 000 tonnes d’aluminium par mois. Les carnets de commandes sont pleins, et les clients viennent du monde entier : l’Allemagne, l’Inde et Israël se fournissent dans ce que la France fait de meilleur en matière d’aluminium.

Le carnet de commandes est tellement plein que la société doit refuser des clients. «  Nous sommes à notre maximum niveau productivité. Les équipes travaillent jour et nuit pour satisfaire les clients  », raconte Phillipe Marillaud, directeur du pôle métaux de la société.

Mais cela va bientôt changer : le groupe Aurea a donné son accord pour l’installation d’un nouveau four rotatif. Quatre millions d’euros vont être investis dans ce nouvel équipement. Un investissement appelé par les clients de l’entreprise. «  Ce nouveau four va nous donner un peu d’air. Une fois rentabilisé, nous pourrons nous concentrer sur nos nouveaux projets. » L’entreprise voit déjà plus loin : remettre en marche une des fonderies du site qui était mise en sommeil. L’investissement est déjà validé par la maison mère. À la clé : une capacité de production doublée.

En attendant, les équipes d’Affimet s’occupent du nouveau four, qui va générer de 20 à 25 emplois supplémentaires. Pour recruter, l’entreprise a mobilisé les acteurs de l’emploi local. Aucune compétence particulière n’est requise pour postuler : «  Nous appelons des personnes qui ont une sensibilité métal, mais surtout celles qui sont de bonne volonté, prêtes à rentrer dans le bateau Affimet et ramer avec nous dans le bon sens de la marche.  »

Pechiney : une autre époque

L’intensité de production actuelle contraste avec l’époque où l’entreprise s’appelait encore Pechiney. Cette différence flagrante n’est pas liée aux qualités intrinsèques du produit fini. Pour Philippe Marillaud, les problèmes de l’entreprise étaient ailleurs : «  Affimet a hérité du savoir et des compétences techniques de Pechiney. Ses difficultés n’étaient pas liées à la qualité de ses produits, mais plutôt à des problèmes de gestion et d’organisation stratégique. »

Sortir du standard : c’est tout le pari d’Affimet. Exactement comme le conseillait Louis Gallois dans le rapport portant son nom rendu en 2012. L’entrepreneur affirmait que l’industrie française ne pourrait s’en sortir que si elle produit du haut de gamme. C’est exactement cette ligne que suit la fonderie compiégnoise. On peut le dire, Affimet est un peu la Rolls de l’aluminium. «  Nous avons voulu valoriser notre savoir-faire dans des alliages spécifiques.  » Et ça marche. Le nouveau four permettra d’accroître encore cette production de près de 40 %.

Le chiffre d’affaires s’élève à 67 millions d’euros par an, dont la moitié à l’exportation. L’orientation vers l’étranger est une démarche assez récente, mais pour Philippe Marillaud « c’est un peu ce qui nous a sauvés  ».

Les lingots qui sortent des fours d’Affimet sont destinés à 96 % pour l’automobile : culasses, pistons… toutes ces pièces seront moulées avec l’aluminium compiégnois.

Pollution de l’air: «Tout est contrôlé»

Une nouvelle qui a dû en faire tousser plus d’un  : chaque année, la pollution de l’air coûte plus de 100 milliards d’euros à l’Etat français, deux fois plus que le tabac. La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a promis des mesures rapides.

Dans ce contexte national mouvementé, la question était inévitable. En particulier pour une entreprise où est dressée une cheminée de plusieurs dizaines de mètres de haut... Philippe Marillaud l’assure : «  On travaille beaucoup pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement.  »

Depuis 2009, date à laquelle le groupe Aurea a racheté la fonderie, deux millions d’euros ont été investis dans le domaine de l’environnement. Des sommes qui ne sont pas à rentabilité directe. Philippe Marillaud poursuit : «  À l’instant t, on connaît exactement les produits que l’on rejette dans l’atmosphère. En matière d’environnement, tout est contrôlé. »

De tels investissement ne sont possibles que si l’entreprise ou le groupe auquel elle appartient a les moyens d’investir autant d’argent. Le directeur d’Affimet l’affirme : «  On bénéficie du soutien financier d’un groupe conscient des enjeux environnementaux.  » Et pour cause, Aurea est leader français en matière de recyclage.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 23:25
AUREA : CA 2014 en hausse de 7,7%

Mnémo : AURE

Dernier cours : 4,58 €

Capitalisation boursière : 54,01 M €

http://www.aurea-france.com/

Les capitaux propres au 31 décembre 2013 étaient de 70 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,77. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Le pôle "Métaux et alliages" représente maintenant près des 3/4 du CA, heureusement car c'est le seul à donner satisfaction.

Le CA n'est pas représentatif car le prix des matières premières fluctuent beaucoup et c'est la marge qui compte. On attendra donc les résultats à venir le 14 avril 2015.

La capitalisation boursière est bien basse !

Chiffre d'affaires 2014

en progression de 7,7%

CA consolidé en M€

2014

2013

2012

2011

2010

variation 2014/2013

1er trimestre

44,3

40,1

50

44,2

26

10,50%

2ème trimestre

45

42,8

45,6

41,7

34,3

5,10%

3ème trimestre

37,1

35

41,5

40,4

25,5

6,20%

4ème trimestre

42,2

38,7

36,9

36

31,8

10,90%

Total CA consolidé annuel

168,6

156,6

174

162,4

117,6

7,70%

Le chiffre d’affaires consolidé 2014 s’élève à 168,6 M€ en hausse de 7,7% par rapport à l’exercice précédent, le chiffre d’affaires export ressortant à 44% du total des ventes. Le dernier trimestre a été marqué par une activité assez faible en décembre, comme chaque année.

Le pôle Métaux & Alliages a confirmé au T4 la progression observée au cours des trimestres précédents. L’exercice présente une augmentation des ventes en quantité et en valeur, en dépit de la tendance à la baisse du cours du cuivre entre 2013 et 2014. La contribution de FLAUREA Chemicals, consolidée depuis le début du 3ème trimestre, compte pour moins du tiers de la progression annuelle, la croissance interne restant forte.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

32,1

29,8

32,8 

32,3 

8%

T2

31,9

28,2

31,3 

32,8 

13%

T3

28,5

24,3

26,1 

29,8 

17%

T4

31,5

25

25,0 

26,0 

26%

Total annuel

124

107,3

115,2 

120,9 

16%

Le pôle Produits dérivés du Pétrole a réalisé un chiffre d’affaires en retrait de 5% par rapport à l’an dernier. ECO HUILE termine l’année avec un important stock d’huiles usagées à traiter sur 2015, conséquence de l’optimisation de la production décidée en 2014. Les activités de recyclage de PVC et plastiques complexes en France et en Belgique (BROPLAST, RULO) ont fonctionné de manière satisfaisante dans un secteur qui reste difficile, en particulier pour le PVC. La filiale Allemande BHS a arrêté sa production.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

8,9

7,5

14,3 

8,9 

19%

T2

10,3

11,7

11,4 

6,1 

-12%

T3

6,3

7,1

13,1 

8,3 

-11%

T4

8,2

10

9,4 

7,6 

-9%

Total annuel

33,7

36,3

48,2 

30,8 

-5%

Le pôle Caoutchouc & Développements a bénéficié en 2013 et début 2014 de fortes ventes chez ROLL GOM, liées à un contrat exceptionnel terminé fin 03/2014. Depuis le T3 2014, les ventes ont en conséquence fléchi dans un marché rendu en outre difficile en raison des contraintes budgétaires d’équipements des collectivités (conteneurs à déchets, …). En dépit d’une progression satisfaisante de la mise au point du processus industriel de la nouvelle filiale HG Industries sur la fin de l’exercice, le chiffre d’affaires annuel est en retrait de 2,3 M€ comparé à l’an dernier.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

3,3

2,8

2,9 

3,0 

18%

T2

2,8

2,9

2,8 

2,7 

-3%

T3

2,3

3,6

2,4 

2,4 

-36%

T4

2,3

3,7

2,4 

2,4 

-38%

Total annuel

10,7

13

10,5 

10,6 

-18%

Situation financière du groupe

Le groupe AUREA s’est désendetté en 2014, aucun nouveau financement significatif n’ayant été mis en place sur l’exercice.

A la fin de 2014, le niveau de trésorerie reste sensiblement équivalent à celui de fin septembre 2014, permettant d’envisager d’autres projets d’acquisitions si l’opportunité se présente.

Perspectives pour le 1er semestre 2015

Le 2ème semestre 2014 et le début de l’exercice 2015 ont été marqués par le manque de visibilité de la situation politico-économique, en particulier en Europe, la baisse de l’euro / dollar, de nouvelles tendances sur les cours des matières premières (pétrole, métaux).

Dans ce contexte, AUREA demeure prudent quant aux perspectives pour le 1er semestre 2015, la précaution quant à la solvabilité des clients restant de mise. Toutefois, ce nouveau contexte monétaire permettra à certaines sociétés du groupe de saisir des opportunités de développement en matière de ventes à l’exportation.

Prochaine communication : mardi 14 avril 2015 après bourse – Résultats 2014

A propos d'Auréa

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe, pur acteur de l’économie circulaire, est leader en Europe de la régénération des huiles noires moteur, pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés et dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, spécialiste du traitement et du recyclage du zinc, du plomb et du cadmium. Le groupe est aussi un acteur reconnu du traitement et de la décontamination de déchets mercuriels.

Euronext Paris Compartiment C - Code ISIN FR 0000039232 - Mnémonique AURE - Indices CAC Small® et PEA-PME 150® 

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 20:28

Mnémo : AURE

Dernier cours : 5,67 €

Capitalisation boursière : 66,86 M €

http://www.aurea-france.com/

et maintenant le blog d’Auréa :

http://aureactive.wordpress.com/

Les capitaux propres au 31 décembre 2013 étaient de 70 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,95. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Le nombre d'actions ordinaires nouvelles émises pour les besoins du paiement du dividende en actions est de 191 534 actions, représentant 1,62% du capital et 1,04% des droits de vote bruts. Cela signifie que 84% des actionnaires ont choisi le paiement du dividende (0,10 €) en actions au prix de 4,98 €.

Le CA seul ne signifie rien en raison des variations importantes de prix des matières premières.

Seul compte la marge. Il faut donc bien lire les commentaires accompagnant le communiqué. Ils me paraissent positifs ....

 

Chiffre d’affaires semestriel

en augmentation de 7,6%

Le chiffre d’affaires consolidé du 1er semestre 2014 s’élève à 89,3 M€ en hausse de 7,6% par rapport à l’exercice précédent, en dépit d’une baisse des cours moyens des métaux (cuivre et aluminium) d’environ 12% de semestre à semestre et d’un mois de mai 2014 marqué par une activité industrielle faible en raison des nombreux ponts.

CA consolidé en M€

2014

2013

2012

2011

2010

variation 2014/2013

1er trimestre

44,3

40,1

50,0

44,2

26,0

10,50%

2ème trimestre

45,0

42,8

45,6

41,7

34,3

5,10%

S1

89,3

82,9

95,6

85,9

60,3

7,60%

3ème trimestre

 

35,0

41,5

40,4

25,5

 

4ème trimestre

 

38,7

36,9

36,0

31,8

 

Total CA consolidé annuel

 

156,6

174,0

162,4

117,6

 

Le pôle Métaux & Alliages présente une progression de son chiffre d’affaires semestriel de 10%, le T2 montrant une nette accélération par rapport au T1. Cette situation résulte de l’accroissement des volumes vendus, particulièrement dans l’aluminium, alors même que les cours moyens de l’aluminium et du cuivre – donc la part des métaux dans les prix de vente – ont subi une baisse d’environ 12%.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

32,1

29,8

32,8 

32,3 

8%

T2

31,9

28,2

31,3 

32,8 

13%

S1

64,0

58,0

64,1

65,1

10%

T3

 

24,3

26,1 

29,8 

 

T4

 

25,0

25,0 

26,0 

 

Total annuel

 

107,3

115,2 

120,9 

 

Le pôle Produits dérivés du Pétrole a réalisé sur le 1er semestre 2014 un chiffre d’affaire équivalent à celui de l’an dernier. Les approvisionnements en huiles usagées ont été conformes aux attentes, alors que le prix de vente des huiles régénérées est resté stable. Les ventes de plastiques complexes et de PVC recyclés sont restées comparables à l’an dernier.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2013/2012

T1

8,9

7,5

14,3 

8,9 

19%

T2

10,3

11,7

11,4 

6,1 

-12%

S1

19,2

19,2

25,7

15,0

0%

T3

 

7,1

13,1 

8,3 

 

T4

 

10

9,4 

7,6 

 

Total annuel

 

36,3

48,2 

30,8 

 

Le pôle Caoutchouc & Développements, qui inclut le recyclage des pneus et la décontamination mercurielle avec la nouvelle filiale HG INDUSTRIES, a enregistré une progression de son chiffre d’affaires de 7% sur le semestre. Les ventes de ROLL GOM se sont, comme prévu, ralenties au deuxième trimestre, tout en restant d’un niveau proche de celles de l’an dernier. HG INDUSTRIES, acquise fin mars 2014, a contribué de façon marginale aux ventes du 1er semestre.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

3,3

2,8

2,9 

3,0 

18%

T2

2,8

2,9

2,8 

2,7 

-3%

S1

6,1

5,7

5,7

5,7

7%

T3

 

3,6

2,4 

2,4 

 

T4

 

3,7

2,4 

2,4 

 

Total annuel

 

13

10,5 

10,6 

 

Situation financière du groupe

Les financements mis en place en 2012 (crédits bancaire) et 2013 (émission obligataire) ont renforcé la capacité d’AUREA à financer son développement et saisir les opportunités de croissance externe.

Deux acquisitions ont ainsi été réalisées depuis le début de l’exercice 2014 : HG INDUSTRIES en mars et FLORIDIENNE CHIMIE en juillet. A noter que la sortie de cash pour l’acquisition des actifs de FLORIDIENNE CHIMIE a été, pour des raisons procédurales, réalisée en partie avant le 30 juin 2014. Le solde a été réglé en juillet.

A l’issue des ces deux opérations, AUREA continue de disposer d’un niveau de trésorerie lui permettant de poursuivre sa stratégie de croissance.

Perspectives pour l’exercice en cours

Le 1er semestre 2014 a confirmé la bonne tenue des ventes du début d’année. L’exercice 2014 semble donc annoncer une certaine reprise provenant d’une légère amélioration de l’environnement économique et surtout d’un accroissement des parts de marché d’AUREA dans un contexte de défaillance de certains de ses concurrents.

AUREA a été choisie le 23 juin 2014 par le Tribunal de commerce de Tournai pour reprendre les actifs immobiliers et industriels de la société FLORIDIENNE CHIMIE (Ath, Belgique) en redressement judiciaire. La prise de contrôle et le transfert effectif de la propriété des actifs ont été réalisés en juillet 2014.

A propos d'Auréa

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe, pur acteur de l’économie circulaire, est leader en Europe de la régénération des huiles noires moteur, pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés et dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, spécialiste du traitement et du recyclage du zinc, du plomb et du cadmium. Le groupe est aussi un acteur reconnu du traitement et de la décontamination de déchets mercuriels.

Euronext Paris Compartiment C - Code ISIN FR 0000039232 - Mnémonique AURE - Indices CAC All-Tradable® et CAC Small® 

AUREA : CA du S1 2014
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24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 10:33

Mnémo : AURE

Dernier cours : 5,66 €

Capitalisation boursière : 65,66 M €

http://www.aurea-france.com/

et maintenant le blog d’Auréa :

http://aureactive.wordpress.com/

Les capitaux propres au 31 décembre 2013 étaient de 70 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,93. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

En 2007, Auréa avait tenté de prendre le contrôle de la société mère La Floridienne avant de se retirer en en 2011 au terme d'un conflit avec la famille Waucquez (Beluflo).

La Floridienne était alors organisée autour de 3 pôles :

- chimie

- agroalimentaire

- biologie

C'était déjà le pôle chimie qui intéressait Auréa.

Il suffisait d'attendre que le fruit soit mûr !

Cette fois-ci deux candidats-repreneurs étaient en lice. Le tribunal a penché vers la société française AUREA qui reprend 69 travailleurs.

Le tribunal de commerce de Tournaiavait entendu lundi dernier le rapport des mandataires de justice chargés d'examiner les offres de reprise de la SA la Floridienne-Chimie d'Ath. Avec des offres quasi similaires, deux candidats étaient en lice pour la reprise des activités de la Floridienne-Chimie. Il y avait d'une part le consortium Italo-Britannique Reagens-Valtegra (REVAL), qui proposait une reprise des actifs pour un montant de 2,5 millions d'euros et l'engagement de 65 travailleurs, et d'autre part la société française AUREA qui proposait 2,8 millions d'euros et la reprise de 69 travailleurs.

Annoncé pour vendredi dernier, le jugement a finalement été reporté à ce lundi 23 juin. En soirée, on a appris que le tribunal avait avalisé l'offre du groupe AUREA.

En réorganisation judiciaire depuis le 10 mars dernier, la Floridienne-chimie employait encore 130 personnes à Ath. Pour rappel, les créances des banques (Belfius, INGBNP et CBC) s'élèvent à 19 millions d'euros.

Simon Vlajcic, directeur général, ne fera plus partie de la nouvelle équipe, à laquelle il souhaite néanmoins bonne chance: «Je suis heureux qu’il y ait un repreneur pour le site. J’espère qu’il aura plus de chance. L’équipe actuelle assurera la transition dans les jours à venir, avant de se retirer. »

Avec Simon Vlajcic à la barre, l’entreprise athoise historique a mené un virage écologique important. AUREA, comme l’a expliqué au tribunal son PDG, Joël Picard, souhaite faire marche arrière en revenant aux métiers de base de Floridienne-Chimie autour du cadmium, du zinc et du plomb…

 

Importante acquisition

AUREA vient d’être choisie par le tribunal de commerce de Tournai (Belgique) comme repreneur des actifs mobiliers et immobiliers de la société FLORIDIENNE CHIMIE.

Spécialisée dans le traitement et le recyclage du zinc, du cadmium, du plomb, cette usine emploiera 70 personnes pour un chiffre d’affaires attendu de 22 millions.

Le site de Ath s’étend sur 5 hectares et abrite une activité de stabilisant plastiques ultra moderne dont l’activité pourrait être relancée après remise à niveau des activités traditionnelles.

Cette opération place au 1er rang du recyclage des métaux cette branche d’AUREA.

D’autres secteurs d’activité pourraient faire l’objet d’opérations de croissance externe.

A propos d'Auréa :

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe, pur acteur de l’économie circulaire, est leader en Europe de la régénération des huiles noires moteur, pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés et dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, recycleur de zinc. Il est aussi un acteur reconnu du traitement et de la décontamination de déchets mercuriels.

Euronext Paris Compartiment C - Code ISIN FR 0000039232 - Mnémonique AURE - Indices CAC All-Tradable® et CAC Small®

 

AUREA : reprise d'une "vieille connaissance", le pôle chimie de La Floridienne
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 23:55

Mnémo : AURE

Dernier cours : 5,22 €

Capitalisation boursière : 60,55 M €

http://www.aurea-france.com/

et maintenant le blog d’Auréa :

http://aureactive.wordpress.com/

Les capitaux propres au 31 décembre 2013 étaient de 70 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,86. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Le 29 avril 2014, lors de la réunion SFAF, cela fait longtemps que je n'avais pas vu J. Picard, le dirigeant et actionnaire majoritaire, aussi optimiste. Lui d'habitude si prudent concernant les perspectives d'avenir.

"Le marché est assaini, beaucoup de concurrents ont disparu. Tout le monde vit un redémarrage" affirme J. Picard

La réunion a commencé par la projection d'un reportage "Ambition d'entrepreneur" diffusé sur "i télé" le 30 mars 2014 :

http://www.youtube.com/watch?v=DKLM4mAq2Nw

Ce reportage, non contrôlé par Auréa, comporte quelques erreurs. En effet le CA 2013 était de 156 M € (et non pas 200 M €) et l'effectif de la société est de 435 collaborateurs (et non pas 570). A part cela il donne un bon aperçu de certaines activités de la société et il permet d'entendre son pdg J. Picard et son probable successeur Philippe Marillaud actuel responsable du pôle Métaux et Alliages.

Le principal problème pour Auréa, comme indiqué dans le film, est qu'il n'y a pas assez de déchets à recycler en France où on préfère les brûler !

Voici quelques infos par pôle d'activité :

- Pôle Métaux et Alliages (Affimet Régéal, M Lego, Poudmet, Trez et Hg industries)

Auréa ne court pas après le CA et refuse de vendre à des clients dont la solvabilité est incertaine. On attend que les cours des matières premières remontent.

            - Affimet régéal :

le plus important recycleur d'aluminium en France

embauche d'un responsable export

export : 40%

réduction des capacités et augmentation des marges

            - M Lego

recyclage du cuivre

fabrication d'alliage de haute qualité

export : 46%

            - Poudmet

fabrication de poudres métalliques non ferreuses

capacité de production multipliée par 2

recherche d'une responsable export

export : 85%

            - TREZ

production de zinc à partir de boues

contrat confidentiel qui assure la pérennité pendant 5 ans

            - Hg industries

dépollution et recyclage des déchets mercuriels

métier horriblement dangereux

achat pour 20 K€ au tribunal de commerce face à Séché Environnement

outil industriel très récent

aujourd'hui il reste 5 collaborateurs qui seront 8 à terme

3 clients assurant le CA pour les 2 années à venir

achat d'une 2ème machine en 2015

activité très rentable

- Pôle Produits dérivés du pétrole (ECO Huile, Broplast, Plastinéo, Rulo, BHS)

            - ECO Huile

la société a crée sa propre société de collecte des huiles usagées : Boritis

conditions de collecte satisfaisante

les huiles n'ont pas baissé de prix

export : 16%

            - Broplast

spécialisée dans le recyclage de plastiques complexes

des ateliers de recyclage sont directement implantés chez le client (automobile)

baisse mondiale du prix des plastiques

export : 22 %

un projet d'importance régionale à Izernore (Ain) : création de "Coeur de village", un village de tri, démontage et dépollution de déchets plastiques complexes comportant 80 personnes à terme. Ce projet de 2 M €, dont Auréa possède 60%, a pour cadre l'insertion sociale et le retour à l'emploi. Le 1er atelier devrait ouvrir en 2015.

            - Plastineo

traitement des plastiques de qualité alimentaire

montée en puissance

            - Rulo et BHS

le prix des résines ont baissé

l'activité est bonne en Belgique et en France

décision de fermeture ou non en Allemagne en juin 2014 (coût de la fermeture faible et déjà provisionné)

- Pôle Caoutchouc & Développements (Roll Gom)

leader européen de la transformation des pneus usagés

1 pneu sur 10 acheté en France finira recyclé chez Roll Gom

export : 63%

 

Chiffre d'affaires consolidé du T1 2014

en augmentation de 10,5%

CA consolidé en M€

2014

2013

2012

2011

2010

variation 2014/2013

1er trimestre

44,3

40,1

50

44,2

26

10,5%

2ème trimestre

 

42,8

45,6

41,7

34,3

 

3ème trimestre

 

35

41,5

40,4

25,5

 

4ème trimestre

 

38,7

36,9

36

31,8

 

Total CA consolidé annuel

 

156,6

174

162,4

117,6

 

Le chiffre d’affaires consolidé du 1er trimestre 2014 s’élève à 44,3 M€ en hausse de 10,5% comparé à l’an dernier, en dépit d’une baisse significative des cours moyens du cuivre et de l’aluminium de trimestre à trimestre entre les deux années. Tous les pôles présentent une croissance de leurs ventes.

Le pôle Métaux & Alliages a fait progresser son chiffre d’affaires, essentiellement grâce à la reconquête de parts de marchés chez REGEAL, et malgré un cours moyen de l’aluminium en baisse de 18% entre les deux T1. Les ventes de cuivre chez M LEGO et POUDMET se maintiennent en valeur en dépit d’un recul de 14% du cours moyen du cuivre, grâce à des quantités en augmentation. TREZ n’a pas généré un chiffre d’affaires significatif sur le T1.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

32,1

29,8

32,8 

32,3 

8%

T2

 

28,2

31,3 

32,8 

 

T3

 

24,3

26,1 

29,8 

 

T4

 

25

25,0 

26,0 

 

Total annuel

 

107,3

115,2 

120,9 

 

Le pôle Produits dérivés du Pétrole a généré un chiffre d’affaire supérieur à celui de l’an dernier chez ECO HUILE, les prix de vente s’étant maintenus à un niveau satisfaisant. Le secteur des plastiques complexes et du PVC chez BROPLAST et RULO présente un niveau de ventes équivalent à celui de l’exercice précédent

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2013/2012

T1

8,9

7,5

14,3 

8,9 

19%

T2

 

11,7

11,4 

6,1 

 

T3

 

7,1

13,1 

8,3 

 

T4

 

10

9,4 

7,6 

 

Total annuel

 

36,3

48,2 

30,8 

 

Le pôle Caoutchouc & Développements a continué de bénéficier d’une activité industrielle et commerciale soutenue tout au long du trimestre, dans le prolongement de la situation connue au 2ème semestre de l’exercice 2013.

CA consolidé en M €

2014

2013

2012

2011

variation 2014/2013

T1

3,3

2,8

2,9 

3,0 

18%

T2

 

2,9

2,8 

2,7 

 

T3

 

3,6

2,4 

2,4 

 

T4

 

3,7

2,4 

2,4 

 

Total annuel

 

13

10,5 

10,6 

 

Situation financière du groupe

La trésorerie du groupe reste du même ordre de grandeur qu’à la fin de l’exercice 2013.

A ce niveau, elle contribuera au financement de nouvelles opérations d’investissements et de croissance externe au cours de l’exercice 2014.

Perspectives pour l’exercice en cours

Le 1er trimestre 2014 semble annoncer une légère reprise, avec des carnets de commande qui commencent à s’allonger. Le 2ème trimestre sera toutefois pénalisé par un mois de mai dont l’activité sera faible compte tenu des nombreux jours fériés.

Pour le reste de l’exercice 2014, même si les perspectives semblent plus favorables qu’à la même période l’an dernier, AUREA restera prudente et vigilante quant à la solvabilité de ses clients.

AUREA a acquis le 18 mars 2014 les actifs immobiliers et industriels de l’activité de recyclage de déchets mercuriels de la société MBM, située à Voivres-lès-Le Mans (Sarthe), par jugement du Tribunal de Commerce du Mans.

D’autres dossiers de croissance externe sont à l’étude.

A propos d'Auréa

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe est notamment n°1 en Europe de la régénération des huiles noires moteur, n°1 en Europe pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés, leader en Europe dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, recycleur de zinc et de mercure.

Euronext Paris Compartiment C - Code ISIN FR 0000039232 - Mnémonique AURE - Indices CAC All-Tradable® et CAC Small® 

AUREA : CA T1 + CR réunion SFAF du 29 avril 2014
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28 avril 2014 1 28 /04 /avril /2014 20:38

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Les capitaux propres au 31 décembre 2013 étaient de 70 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,86. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

 

 Exercice 2013

En KEUR - Normes IFRS

2013

2012

Variation

Chiffre d'affaires consolidé

156 581

173 915

-10%

Résultat opérationnel courant

2 601

5 940

-55%

Résultat opérationnel

4 262

4 928

-12%

Résultat net des activités poursuivies

3 020

1 946

58%

Résultat net des activités cédées / abandonnées

-1 577

-

n/a

Résultat net des entreprises intégrées

1 443

1 946

-23%

Résultat net consolidé part du groupe

1 450

1 944

-23%

Le chiffre d’affaires de l’exercice 2013 s’élève à 156,6 M€, la baisse des cours moyens des métaux et la diminution du stock d’huiles usagées à traiter expliquant l’essentiel de l’écart par rapport à l’année 2012. La part export des ventes continue à progresser, à 44% contre 41% en 2012.

Le résultat opérationnel s’établit à 4,3 M€, avec une part courante en retrait par rapport à l’exercice précédent. Cet écart défavorable avait déjà été constaté sur le premier semestre, alors que le deuxième semestre a montré un début de reprise. Le résultat opérationnel inclut l’impact de l’acquisition de TREZ France, tant pour la perte courante liée à sa restructuration industrielle que pour l’écart d’évaluation positif comptabilisé à son entrée dans le périmètre de consolidation.

Le résultat net des activités poursuivies s’élève à 3,0 M€. Il bénéficie d’un coût de la dette nette en baisse par rapport à l’an dernier.

Avec la décision d’arrêter les activités au Portugal et en Allemagne, une perte nette de 1,6 M€ a été comptabilisée, ce qui établit le résultat net part du groupe à 1,5 M€.

Tous les pôles contribuent positivement au résultat opérationnel :

- Le pôle Métaux & Alliages a été pénalisé en début d’exercice par un marché de l’aluminium particulièrement difficile, dans un contexte concurrentiel exacerbé par les difficultés financières de certains des compétiteurs de REGEAL. L’activité cuivre a pour sa part été satisfaisante avec des livraisons soutenues chez M LEGO et le retour à la rentabilité en fin d’exercice chez POUDMET. La nouvelle filiale TREZ France, acquise en juillet 2013, a engendré des pertes liées à sa nécessaire restructuration. La baisse du cours moyen de l’aluminium et du cuivre a eu un impact limité sur les résultats compte tenu des mesures de couverture prises.

- Le pôle Produits dérivés du Pétrole a montré une activité en retrait par rapport à l’an dernier, avec des stocks d’huile à régénérer inférieurs, bien que l’usine d’ECO HUILE ait fonctionné de manière performante. L’activité thermoplastiques de BROPLAST a été marquée par une relative stagnation, dans le contexte d’un marché des plastiques automobiles encore difficile. L’activité PVC a pour sa part pâti du poids négatif de l’Allemagne. Il a été décidé de suspendre les activités de l’usine de PVC de BHS en Allemagne.

- Le pôle Caoutchouc & Développements a bénéficié d’une activité soutenue chez ROLL GOM, avec une accélération sur le deuxième semestre. Les nouveaux pré-broyeur de pneus et robots palettiseurs ont fonctionné tout au long de l’année de manière satisfaisante, générant les gains de productivité attendus. Compte tenu de l’état du marché local, il a été décidé d’arrêter les activités d’IBER Reciclagem au Portugal.

Au 31/12/2013, les fonds propres consolidés s’élèvent à 70 M€. La trésorerie disponible s’établit à 25,4 M€. Les remboursements d’emprunts ont atteint 7,7 M€ sur l’exercice.

Le versement d’un dividende de 0,10 € par action, payable au choix de l’actionnaire en titres ou en espèces, sera soumis à l’assemblée générale.

Perspectives pour l’exercice 2014

Le début de l’année 2014 semble annoncer une légère reprise, mais il est toutefois trop tôt pour affirmer que l’ensemble de l’exercice en bénéficiera. Certains clients paraissent retrouver une relative confiance dans leurs marchés et les carnets de commande s’allongent.

AUREA poursuit en 2014 sa stratégie de diversification géographique et sectorielle, notamment en travaillant sur des produits innovants adaptés à ces nouveaux marchés.

En matière d’acquisitions, la reprise de Hg INDUSTRIES (ex MBM Mercure) s’est concrétisée début mars 2014. D’autres dossiers de croissance externe sont à l’étude.

Une réunion d'information se tiendra le mardi 29 avril à 10h00 chez EURONEXT - 39, rue Cambon - 75001 Paris

A propos d'AUREA

AUREA est un pôle de regroupement de PME spécialisées dans le développement durable. Le groupe est notamment n°1 en Europe de la régénération des huiles noires moteur, n°1 en Europe pour la fabrication de roues à bandages à partir de pneus usagés, leader en Europe dans le recyclage du PVC rigide. Il est également recycleur de plastiques complexes et d'emballages, recycleur et affineur d'aluminium, recycleur de cuivre et producteur d'alliages cuivreux, recycleur de zinc et de mercure.

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AUREA : une année 2013 en demi-teinte
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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 10:44

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Les capitaux propres au 30 juin 2013 étaient de 70,21 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 0,80. En dessous de 1, c’est considéré comme faible surtout pour une société de croissance et en bonne santé.

Que vont devenir les 4 000 m3 de tubes cathodiques ? Pollution tu es partout ....

 

Reprise partielle de Mercure Boys Manufacture (MBM)

19.03.2014 11:35

http://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-reprise-partielle-de-mercure-boys-manufacture-19-03-2014-80652

Le tribunal de commerce du Mans a donné mardi son feu vert à une reprise partielle de Mercure Boys Manufacture par HG industrie, une structure appartenant à 100 % au groupe Auréa(1).

Dans le même temps, le tribunal a prononcé, pour les activités non reprises, le placement en liquidation judiciaire de MBM.

Résultat, seulement six emplois ont été sauvés. Mercure Boys Manufacture est une entreprise installée à Voivres-les-Le Mans et spécialisée dans la récupération de produits nocifs comme le mercure ou encore le traitement d’autres produits comme les tubes cathodiques.

Placée en redressement judiciaire le 5 novembre dernier l’entreprise avait également été prise pour cible par les Pouvoirs Publics sur des questions environnementales.

MBM travaillait sur des produits très polluants dont les conditions de stockage doivent répondre à certains critères. En août dernier, le préfet de la Sarthe avait mis en demeure l’entreprise afin qu’elle se mette en conformité. Le différend portait surtout sur un stock d’environ 4 000 m3 de tubes cathodiques cassés et non débarrassés des poudres… situé en extérieur.

Franck Desgranges, le Pdg, assurait à l’époque que la problématique se limitait finalement à l’obtention d’un document administratif permettant la sortie de ces produits.

Finalement, ce bras de fer s’est terminé, faute d’activité, par une mise en redressement judiciaire. Depuis, l’entreprise qui comptait une quarantaine de personnes, a procédé à une réduction des effectifs. C’était au mois de décembre.

Au moment de la prise de décision par le tribunal de Commerce MBM comptait encore une dizaine de salariés. Désormais, ils ne seront plus que six à exercer pour le compte de HG industrie sur une seule activité : celle du traitement du mercure.

 

(1) Opérateur majeur dans les domaines de l’Environnement et du Développement Durable, AUREA s’est spécialisée dans le recyclage des huiles noires moteurs, de l’aluminium, du cuivre, du PVC, des plastiques complexes, du recyclage des déchets d’équipements électriques ou électroniques et du traitement des pneus usagés. Le siège est à Paris.

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 22:48

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Nouvelle reprise d'une société à la barre du tribunal.

En lisant, dans "Ouest France",  l'historique de la mise en redressement judiciaire, on en apprends un peu plus sur la société MBM.

Implantée à VOIVRES LES LE MANS (72210), Z I, l'entreprise M.B.M. est en activité depuis 25 ans. Cette société est spécialisée dans le secteur d'activité de la récupération de déchets triés. A ce jour, le capital social de la société M.B.M. est de 89 775,00 euros.
En 2012, elle a réalisé un CA de 4,47 M € et un résultat de 73,7 K € avec un effectif de 30 personnes. Elle avait des capitaux propres de 1,4 M €

 

Pôle Métaux & Alliages

Reprise de l’activité mercure de la société MBM

AUREA annonce la reprise ce jour des actifs immobiliers et industriels de l’activité de recyclage de déchets mercuriels de la société MBM, située à Voivres-lès-Le Mans (Sarthe), par jugement du Tribunal de Commerce du Mans.

L’usine jouit d’un savoir-faire reconnu et dispose d’équipements récents destinés à extraire et raffiner du mercure à partir de piles usagées ou de terres polluées. Elle est dotée d’une machine très moderne de traitement UDT (Unité de Désorption Thermique). Elle retraite également des amalgames dentaires.

L’activité devrait être en mesure de restaurer sa rentabilité sur l’exercice 2015, après une nécessaire restructuration.

L’adjonction de cette nouvelle usine vient renforcer le pôle Métaux & Alliages d’AUREA, qui dispose désormais de 5 filiales actives dans le cuivre (M LEGO et POUDMET), l’aluminium (REGEAL), le zinc (TREZ) et, à présent, le mercure.

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MBM (Sarthe) : un redressement judiciaire et des questions

Soupçonnée de non-respect des techniques de traitement des déchets, la société de Voivres-lès-Le Mans a annoncé, mardi, sa cessation de paiement. Une coïncidence troublante. Pas du tout, répond le PDG.

Jeudi 07 novembre 2013

Bras de fer avec les pouvoirs publics ? Réelles difficultés économiques qui ont conduit l'entreprise MBM à se mettre en cessation de paiement ?

Telles sont les questions qu'on peut se poser à l'issue de la procédure de redressement judiciaire enregistrée, mardi, par le tribunal de commerce du Mans, pour cette société de Voivres-lès-Le Mans, leader en France dans le traitement et le recyclage de tubes cathodiques et de déchets mercuriels.

Une annonce qui coïncide de manière troublante avec les récents déboires de cette entreprise, qui se trouve sous la surveillance étroite du préfet depuis cet été.

MBM, installation industrielle classée répondant à des normes précises, est en effet suspectée de ne pas avoir respecté les procédures de traitement et de dépollution de centaines de tonnes d'écrans et de tubes cathodiques de télévisions.

Déchets dangereux

Des soupçons qui ont conduit le préfet à prendre à son encontre toute une série de mesures.

Les 22 et 23 août derniers, il a mis en demeure MBM de régulariser la situation et de cesser de broyer les tubes à l'air libre ; des processus qui pourraient avoir entraîné une vaste pollution de l'environnement et d'éventuels dégâts sur la santé des employés.

La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dréal, ex-Drire) et l'inspection du travail ont également été saisis. De nombreux prélèvements de sol et d'eau ont été effectués et des analyses sont en cours.

L'industriel a, d'autre part, été mis dans l'obligation d'effectuer des travaux et de lancer une série d'investissements pour régler le problème. Notamment la gestion d'un vaste stock de déchets qui comprend, entre autres, 4 000 m3 de tubes cathodiques cassés « non débarrassés des poudres luminophores qui sont clairement des déchets dangereux [...] stockés en vrac à l'extérieur », comme le souligne l'un des deux arrêtés préfectoraux.

C'est donc dans cette période de tension que la société vient d'être placée en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois. Est-ce une façon pour elle d'alerter les pouvoirs publics sur son impossibilité à faire face aux dépenses engendrées par ces demandes de mises aux normes ? Est-ce aussi un moyen de rappeler à l'État qu'une quarantaine d'emplois sont dans la balance en cas de fermeture du site ?

Rien de tout cela, répond Franck Desgranges qui assure que son entreprise « n'est absolument pas en péril. C'est un problème réglementaire lié à l'obtention d'un document administratif de sortie de statut des déchets. Je ne peux plus faire mon travail depuis deux mois. Privé de ce chiffre d'affaires, j'ai l'obligation comptable de me placer sous la surveillance du tribunal de commerce, explique le PDG qui pointe seulement une « problématique administrative » et parle de ce redressement judiciaire comme d'un simple « acte de gestion ».

 

Igor BONNET.

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