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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 11:14

 

Le ML est devenu « une cours de récréation sans surveillant » depuis que l’AMF ait décidé, en 2008, de le retirer de ses prérogatives.

Il n’est donc pas étonnant d’y voir sévir des gens malhonnêtes et sans morale.

Mais la bourse est elle le secteur où il y a le plus d’arnaques ?

Je pense depuis longtemps que quand il est question d’argent, tous les coups sont permis. Et quand on a retiré les gendarmes, alors là c’est idéal !

On peut y sévir …. presqu’en …. toute impunité.

Mais, quand on voit le nombre de transactions qui ont eu lieu lors des derniers mois de la vie boursière de la société, il faut croire qu’il y a toujours des « candidats spéculateurs » pour se faire plumer !!

Dans le cas de Proximania, les aigrefins sont tombés sur Frédéric Dadvisard, le président de l’Association de Défense des Actionnaires de Proximania (ADAP) que je connais bien.

C’est un homme tenace et d’une grande compétence financière et juridique.

Il a de grandes chances d’obtenir réparation pour les actionnaires qu’il représente. Avec Frédéric Dadvisard, « les mauvais acteurs » de Proximania sont « tombés sur un os ».

Je dis « les mauvais acteurs » de Proximania car il n’y a pas que les dirigeants qui soient en cause. Plusieurs acteurs n’ont pas fait ou mal fait leur travail, d’autres en ont profité !!

Voici un article des Echos.fr qui résume bien ce que l’on peut appeler « l’affaire Proximania ».

Curieux aussi de constater les points de croisement entre Proximania et Loyaltouch !!

 

 

17/05 | 07:00 | Claude Barjonet

Proximania : autopsie d'un désastre boursier

 

Proximania cours

Introduite en décembre 2005 sur le marché libre d'Euronext Paris, l'action Proximania a été retirée de la cote le 2 décembre 2010

Ses actionnaires la croyaient flamboyante. L'entreprise n'était en fait qu'une coquille vide.

http://www.lesechos.fr/journal20110517/lec1_l_enquete/0201326180262-proximania-autopsie-d-un-desastre-boursier-164000.php

L'histoire est édifiante. Elle est assez révélatrice des lacunes du marché libre de la Bourse de Paris, et d'une certaine façon de faire de « business »...

Le 4 septembre 2009, un millier d'actionnaires minoritaires de Proximania apprenaient avec stupéfaction que leur entreprise était privée de ses actifs : ce jour-là, en exécution d'un « pacte commissoire », qui permet à un créancier non payé de saisir des actifs du débiteur, le tribunal de commerce de Paris ordonnait en référé de transférer à la société Trimast Holding la propriété de Kertel (téléphonie), Insert (affichage publicitaire) et L-Com (distribution de recharges télécoms mobiles), trois filiales opérationnelles de Proximania.

Du jour au lendemain, cette entreprise, cotée sur le marché libre d'Euronext Paris depuis décembre 2005, devenait donc une coquille vide. Sans qu'il y ait eu le moindre signe annonciateur : le 23 mars 2009, Proximania avait ainsi déclaré viser pour 2009 un chiffre d'affaires « aux environs de 1 milliard d'euros », et l'été suivant, Laurent Troude, le PDG de Proximania (à ne pas confondre avec son homonyme Laurent Troude photographe à « Libération »), avait confirmé dans la presse la candidature de sa filiale Kertel à la quatrième licence de téléphonie mobile.

Démêler l'écheveau

Comment cette entreprise apparemment en pleine forme en est-elle arrivée là ? Président de l'Association de défense des actionnaires de Proximania (Adap) qu'il a créée en janvier 2010, Frédéric Dadvisard tente depuis un an et demi de démêler l'écheveau. Et s'efforce de mettre à jour les curieuses méthodes de gestion de Laurent Troude...

Un dirigeant visiblement persuasif : entre 2007 et 2009, Proximania est parvenu à lever près de 80 millions d'euros, ce qui lui a permis de multiplier les acquisitions dans les télécoms, la publicité et la distribution. La pertinence de sa stratégie a même été saluée à au moins deux reprises par la société de Bourse EuroLand Finance que dirige Marc Fiorentino. Il faut dire que l'activité avait bondi de 9,8 millions d'euros en 2006 à 142 millions en 2007, puis à 343 millions en 2008, et que le cours de l'action avait suivi. Et soudain plus rien !

Frédéric Dadvisard et les minoritaires entraînés dans cette déconfiture (Proximania a été rayé de la cote le 1 er décembre dernier) ne sont pas les seuls à chercher à comprendre. La justice, elle aussi, s'intéresse au dossier : en juillet 2010, Laurent Troude a été mis en examen pour « faux, usage de faux, falsification de documents administratifs et usages de tels documents, escroqueries, abus de biens sociaux, abus de confiance ». Mais aussi « escroquerie en bande organisée » ou encore « présentation de faux bilans commis courant 2008 ». Il a, en outre, été placé sous contrôle judiciaire.

Le « petit prince de la distribution »

L'examen de documents publics permet de reconstituer une - petite -partie du puzzle. Né le 10 août 1964 à Paris 18 e d'après l'extrait d'acte de naissance, mais à d'autres dates ou dans un autre arrondissement parisien si l'on se réfère à certains extraits Kbis, Laurent Troude est un mystère.

On sait de lui qu'il a fait une école de design, qu'il a navigué assez tôt dans l'univers de la publicité, créant ou reprenant diverses sociétés, et qu'il aime vivre sur un grand train, fréquentant notamment les plages de Saint-Barthélemy au large de la Guadeloupe. Son caractère ? « Toujours très calme et courtois, mais n'hésitant pas à embaucher des armées d'avocats quand une affaire tourne mal », témoigne un de ses fournisseurs, qui était tombé sous le charme, avant de devoir engager des procédures contentieuses pour se faire payer. Car les méthodes du personnage sont parfois étranges.

Ainsi, à la tête de la petite société CQFD-L'Agence Opérationnelle, il n'aurait pas déclaré, près de deux ans durant, entre 2003 et 2005, plusieurs salariés auprès de l'Urssaf - à leur insu. Jusqu'au jour où, se doutant de quelque chose, ces derniers alertent l'inspecteur du travail et saisissent le conseil des prud'hommes ainsi que le procureur. A la demande de leur avocat, l'entreprise est placée en liquidation judiciaire en décembre 2005. Et, près de quatre ans plus tard, le 7 septembre 2009, Laurent Troude est condamné par le tribunal de grande instance de Nanterre à une amende pour « exécution d'un travail dissimulé ».

Mais l'intéressé est déjà passé à autre chose : il a créé une nouvelle société, Proxirégie, spécialisée dans la commercialisation de produits dématérialisés (cartes téléphoniques prépayées, billetterie...) et vite renommée Proximania.

Une fois introduite sur le marché libre - un marché non réglementé et peu contrôlé par Euronext Paris, qui n'impose aux sociétés aucune obligation d'information -, la machine à attirer les investisseurs se met en marche. En février 2007, Laurent Troude fait ainsi la couverture du magazine « Entreprendre », qui salue en lui « le petit prince de la distribution ». L'argent afflue, et Proximania enchaîne les acquisitions. La plus importante sera Kertel, qui sera introduite sur le marché libre en janvier 2008 sur la base d'une capitalisation de 211 millions d'euros !

Jusque-là, tout va bien. Mais, en septembre 2008, en pleine crise financière, l'entreprise annonce un accord avec le britannique Payzone pour lui reprendre ses filiales française, italienne et espagnole opérant dans la distribution de recharges de téléphonie. Montant de cet investissement qui va lui permettre de tripler de taille ? 20 millions d'euros, financé par endettement, répond alors Proximania, sans beaucoup plus de précisions.

Ce que les actionnaires ne savent pas à l'époque - ils ne le découvriront qu'un an plus tard, grâce à l'ordonnance du tribunal de commerce -, c'est que les modalités de l'opération sont hallucinantes. Pour financer cette acquisition stratégique, Proximania a en effet emprunté les 20 millions à Goldman Sachs sur dix-huit mois seulement, au taux d'intérêt monstrueux d'Euribor plus une marge de 14 %  ! Laurent Troude a, en outre, accepté la fameuse clause de « pacte commissoire », qui permet au créancier de saisir les actifs de l'entreprise en cas de défaut de paiement. Des actifs, pense-t-on alors, valant au moins cinq fois le montant du prêt.

Pépites décevantes

Pour avoir mis en relation Proximania avec Goldman Sachs, la société de Bourse EuroLand Finance aurait perçu, selon l'Adap, une commission de 730.000 euros TTC. Un chiffre que Marc Fiorentino, président d'EuroLand Finance, a refusé de confirmer aux « Echos ». Puis Goldman Sachs, qui a de son côté perçu une commission de 1,2 million d'euros, cède la créance à Trimast Holding, une société luxembourgeoise appartenant au fonds Fortelus.

En avril 2009, Proximania, qui est pourtant en train d'augmenter son capital de 19 millions d'euros, laisse curieusement un impayé de 221.000 euros à Trimast Holding. Après négociations infructueuses, Trimast s'en remet au tribunal de commerce, obtient en septembre la propriété des trois filiales de Proximania et... découvre une triste réalité : ces filiales ne sont pas les pépites espérées.

Les nouveaux propriétaires lancent des restructurations, enterrent le projet de quatrième licence téléphonique, tandis que leurs commissaires aux comptes tentent de comprendre ce que ces sociétés ont réellement dans le ventre. Cela les conduira notamment à refuser de certifier les comptes 2008 d'Insert et de certifier avec réserves ceux de Kertel.

Et Proximania, dans tout ça ? Devenue une coquille vide, mais toujours existante, l'entreprise doit des explications à ses actionnaires. Or, l'assemblée générale devant valider les comptes de 2008 est plusieurs fois repoussée ; elle ne se tiendra finalement que le 1 er juin 2010 et, se souvient Frédéric Dadvisard, se révélera être « une vaste mascarade ».

Laurent Troude refusera en particulier de répondre à plusieurs questions écrites très documentées.

L'une portait sur le rachat par Proximania de 4 millions d'euros de ses propres actions en avril 2009 - au moment précis où il aurait fallu rembourser une échéance à Trimast pour éviter l'exercice du pacte commissoire.

Une autre question, savoureuse, interpellait Laurent Troude sur « de nombreux voyages en jet privé à caractère manifestement familial » qui auraient été facturés à Proximania. Mais le dirigeant refusa de répondre.

Quant à l'avenir de la société, il annonça aux actionnaires médusés qu'il réfléchissait désormais à faire de Proximania un acteur des jeux en ligne. Hors France, précisa-t-il.

Achevée à... 1 h 16 du matin après plus de trois heures de débats, l'assemblée générale aura cependant permis aux minoritaires d'apprendre que les commissaires aux comptes avaient refusé de certifier les comptes 2008 de Proximania.

Où en est le dossier aujourd'hui ? Trimast et Proximania se déchirent devant les tribunaux. La justice, on l'a vu, est saisie d'une information à l'encontre de Laurent Troude. De son côté, l'Adap poursuit sa propre enquête, ne désespérant pas de voir, un jour, les minoritaires récupérer une partie de l'argent qu'ils avaient investi. Quant à Laurent Troude, nous ne savons pas ce qu'il est devenu. Certains le disent en Suisse. Son avocat n'a pas répondu à nos questions écrites.

CLAUDE BARJONET

 

Le précédent Loyaltouch

L'histoire de Proximania présente des similitudes avec une autre affaire touchant la place de Paris : la déconfiture de Loyaltouch (ex-Initiatives et Développements). Dirigée par Christian Quérou, cette société spécialisée dans le marketing et la relation client avait été introduite en Bourse en 2006, sur le marché Alternext réservé aux PME. Conseillée notamment par son « listing sponsor » EuroLand Finance, Loyaltouch a pu lever 80 millions d'euros, avant d'être mise en liquidation judiciaire à l'automne dernier, et d'être radiée de la cote.
Désireux d'obtenir réparation après cette faillite que rien ne laissait présager,

220 petits porteurs alliés à cinq fonds d'investissement ont lancé une action en nom collectif contre les commissaires aux comptes, mais aussi Euronext et EuroLand Finance. Les dirigeants de Loyaltouch et Proximania se connaissaient bien : en juillet 2009, le second avait cédé au premier sa filiale Club Dial. Et, trois mois plus tard, Proximania avait revendu à une société détenue par Christian Quérou l'entreprise Proxitec. Une société sans activité, mais cotée sur le compartiment C d'Euronext Paris, ce qui devait lui permettre de lever de nouveaux capitaux en Bourse. Il n'en fut finalement rien.

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24 septembre 2010 5 24 /09 /septembre /2010 18:38

 

Comme vous le savez certainement, la société Proximania a demandé à Euronext d’appliquer la résolution votée en AG : retrait de la cote. Au préalable une reprise de cotation a été réalisée. Le cours d’aujourd’hui a été de 0,02 €.

L’ADAP, dans son site adhérent :

https://sites.google.com/site/sauvonsproximania/home/la-recotation-et-la-radiation-des-actions

a publié une copie de la lettre qu’elle a envoyée au président de Proximania en expliquant la manœuvre sous entendue dans cette double opération.

1ère conséquence : extrait de la lettre « En application de l’art 1.8.6 f) du contrat d’émission des obligations convertibles la radiation des titres Proximania du Marché Libre entraine l’exigibilité anticipée des obligations convertibles pour un montant de plus de 30 Millions d’euros ».

Je ne pense pas que la société ait les moyens de payer une telle somme alors ?

Une AGE des porteurs d’OC Proximania est d’ailleurs convoquée pour le 30 octobre 2010. On verra ce qu’il leur sera proposé ….

2ème conséquence : les actionnaires qui auront vendu risquent de perdre leurs droits à être indemnisés

Il est tentant de matérialiser une « moins value » mais personnellement j’espère bien retirer de mes actions autre chose que quelques cts €.

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 10:33

 

Voici un CR de l’AG du 1er juin pour ceux qui ne seraient pas encore adhérents.

Lors de cette réunion « ubuesque » j’ai au moins appris une chose : les comptes annuels d’une société peuvent être approuvés en Assemblée Générale même s’ils ne sont pas approuvés par les commissaires aux comptes !!

Mais à quoi servent, alors, ces derniers ?

Chacune des 60 personnes a pu mesurer le professionnalisme des membres de l’ADAP et leur connaissance du dossier.

Je ne peux conseiller qu’une chose aux actionnaires de Proximania : adhérer à l’ADAP et aller consulter le site réservé aux adhérents

http://sites.google.com/site/sauvonsproximania/

Cette lecture vaut celle d’un polar du genre « escroquerie financière ».

Kerviel, dont on a pu suivre le procès en direct la semaine dernière, me semble bien pâle par rapport à ce que l’on peut découvrir sur le site de l’ADAP !

 

L'Assemblée Générale du 1° juin 2010‎ > ‎

Compte rendu

L’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2008 de la société Proximania s’est tenue, le 1° juin 2010, à l’hôtel Holiday Inn Notre Dame, à Paris.

Les actionnaires étaient convoqués à 19H. En raison d’une grande impréparation et de très nombreuses lacunes sur la feuille de présence, mais aussi des carences de la société à recevoir les formulaires de procuration ou les demandes de cartes d’admission dans les jours qui précédèrent l’AG, l’admission des actionnaires a été extrêmement laborieuse.

En définitive, tous les actionnaires présents, soit une soixantaine de personnes, ont pu participer, et l’assemblée a effectivement débuté après 20h30 pour s’achever vers 01h45 le lendemain.

L’ADAP avait reçu à elle seule 118 mandants de représentation. Pas un seul actionnaire n’avait donné pouvoir au président...

L’ADAP avait obtenu du président du Tribunal de Commerce de Paris la désignation d’un huissier afin de consigner les débats. Un autre actionnaire avait également obtenu la désignation d’un huissier.

Dès l’ouverture de la réunion, les innombrables entraves aux droits élémentaires des actionnaires, et de sévères entorses aux obligations relatives aux conditions de préparation et de tenue des assemblées générales ont été constatées et vivement dénoncées, tant par l’ADAP que par d’autres actionnaires.

L’ADAP a également contesté la réalité de 115.000 actions Proximania attribuées à MM.Troude et Bezault, et obtenu qu’elles n’aient pas droit de participer aux votes de la présente assemblée générale.

La désignation des scrutateurs a permis au président de l’ADAP et au représentant de la société Déminor d’être nommés à ce poste. Cette démarche a été cruciale pour le bon déroulement de l’assemblée, les scrutateurs ayant à de très nombreuses reprises contraint le président à respecter le déroulement normal d’une assemblée.

Le secrétaire désigné par le président était l’avocat de la société, ce qui a suscité de nombreuses contestations de la part de nombreux actionnaires.

D’une façon générale, cette réunion fut une véritable mascarade : après les entraves caractérisées au droit de consultation préalable évoquées ci-avant, la teneur des débats et des informations délivrées par le président ont été un concentré d’amnésie et de mauvaise foi :

Le rapport de gestion lu en séance n’était pas conforme à celui obtenu préalablement par l’ADAP au siège de la société dans le cadre de l’exercice (très partiel) de son droit de communication préalable.

Les chiffres présentés relatifs à l’exercice 2008 n’étaient pas ceux figurant dans le rapport, des modifications ayant été apportées pour des raisons oiseuses.

Ni le président, ni l’administrateur directeur général n’ont été à même de se souvenir de la nature de 47 M€ d’investissements sur les 67 M€ investis au cours de l’exercice 2008.

Les commissaires aux comptes de la société après avoir souligné « le contexte général d’insuffisance des contrôles comptables » ont donné lecture leur rapport : ils refusent de certifier les comptes de l’exercice 2008, et font part du refus de leurs confrères de certifier les comptes de toutes les filiales à l’exception de ceux de Kertel, certifiés avec réserves.

Mais toutes les questions posées aux commissaires aux comptes se sont heurtées au sacro-saint secret professionnel. Ainsi qu’il a été mentionné dans les débats, seul un juge d’instruction serait à même d’en obtenir la levée…

Le président et l’administrateur directeur général ont été pris de nombreux accès d’amnésie, en refusant de répondre – ou répondant avec morgue par un sourire éloquent - aux questions écrites (texte intégral disponible sur le site des adhérents) précises et circonstanciées adressées préalablement par l’ADAP relatives à :

-   L’achat par la société d’actions Proximania en 2009 pour plus de 10M€ : identité des cédants, et liens présumés avec les membres du conseil d’administration.

-   L’abus de majorité caractérisé sur les 5 attributions d’actions à conditions préférentielles au profit des seuls deux dirigeants pour plus de 25% du capital de la société.

-   L’augmentation de capital pour plus de 17M€ réalisée sur la base de documents falsifiés, au profit des deux mêmes dirigeants.

-   Les voyages en jet privé de la famille du président vers ses lieux de villégiature au frais de la société.

-   Les conditions exorbitantes du prêt de 20M€ arrangé par Goldman Sachs en 2008.

Enfin aucune mention n’a été faite des comptes de l’exercice 2009.

Les votes des résolutions :

La première résolution, portant sur la date de prise d’effet de la mission des commissaires aux comptes a été approuvée à l’unanimité.

Les votes de toutes les autres résolutions ont été effectués selon une répartition immuable: seuls les trois dirigeants (MM. Troude, Bezault & Bremme) qui, sur la feuille de présence (sous réserve d’invalidations potentielles), étaient majoritaires en voix se sont prononcés en faveur de :

-   l’approbation du rapport de gestion et des comptes sociaux de l’exercice 2008,

-   l’approbation de l’affectation de la perte de l’exercice (23,8M€)

-   l’approbation des comptes consolidés de l’exercice 2008 (perte de 19,0M€)

-   la sortie du Marché Libre,

-   le transfert de siège social,

-   la modification de l’objet social de la société

-   les pouvoirs pour formalités

Les autres actionnaires ont voté contre à l’unanimité, il n’y a eu aucune abstention.

Enfin la résolution n° 4, portant sur l’approbation des conventions réglementées relevant de l’article 225-38 du code de commerce a été rejetée à l’unanimité, les dirigeants ayant été contraints de s’abstenir –conformément à la loi- sur exigence des scrutateurs.

Les scrutateurs se sont également opposés à la mise au vote de la 10° résolution introduite 6 jours avant la tenue de l’assemblée et ne relevant pas de l’ordre du jour.

Enfin, au cours des débats, l’ADAP a émis les plus fortes réserves sur la réalité ou la validité de plus de 1.138.128 actions sur les 3,5 millions formant le capital, pour l’essentiel détenues par MM. Troude et Bezault, et émises sur la base d’abus de majorité caractérisés ou de virements purement fictifs.

L’assemblée s’est achevée vers 1H45 le lendemain matin.

Dans ce contexte, les nombreuses et graves irrégularités qui ont ponctué la préparation et la tenue de cette assemblée fournissent une matière généreuse pour justifier d’envisager une demande d’annulation.

L’ADAP se réserve la faculté de prendre toutes dispositions qui découlent de cette situation.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 13:11

 

C‘est ce soir qu’aura lieu l’AG de Proximania, en principe pour présenter les comptes …. 2008.

Mais le sujet principal risque d’être le devenir des actionnaires minoritaires de cette société.

On sait qu’une association de défense s’est constituée : l’ADAP

http://sites.google.com/site/assoadaproxi/home

D’autres actionnaires ont préféré saisir le cabinet Deminor, probablement pour une question de notoriété.

Plus que jamais je conseille aux actionnaires :

- de venir à l’AG de ce soir à Paris

- de s’inscrire à l’ADAP ou à Deminor (les 2 seront présents ce soir)

s’ils veulent conserver une chance de toucher quelque chose en échange de leurs actions.

En attendant voici une interview de Fabrice Rémon, parue ce matin dans Les Echos.fr, le Directeur Général de Deminor :

 

INTERVIEW (Fabrice Rémon) : «Les épargnants ne doivent pas avoir peur de demander réparation»

http://www.lesechos.fr/patrimoine/bourse/020563560256-interview-fabrice-remon-les-epargnants-ne-doivent-pas-avoir-peur-de-demander-reparation-.htm

[01/06/10

Deminor est un défenseur très actif des petits épargnants et des actionnaires minoritaires. Rencontre avec son directeur général, Fabrice  Rémon.

Spécialisée dans le conseil aux actionnaires minoritaires de sociétés cotées, Deminor France est aussi très présent auprès des actionnaires de sociétés non cotées, souvent familiales. L'intervention s'étend alors à la recherche d'informations, la valorisation de la participation, l'intermédiation voire l'obtention d'une solution négociée pour permettre à l'actionnaire minoritaire de céder ses titres. Les missions de Deminor se déroulent toujours dans un esprit de conciliation, l'usage des actions en justice n'est décidé qu'en ultime recours avec le concours d'un avocat. Deminor France peut également jouer un rôle de conseil pour toutes les questions qui touchent la gouvernance d'entreprise et intervient dans les grands débats qui concernent les actionnaires.

Fabrice Rémon, Directeur Général de Déminor  France, nous expose la manière dont Deminor traite les dossiers qui lui sont confiés.

 

Vous traitez notamment les dossiers Proximania, Natixis, Carrère… Est-ce que les risques augmentent aujourd'hui pour les petits actionnaires ?

Fabrice Rémon  : Les actionnaires doivent être très vigilants et plus particulièrement en cette période de turbulence des marchés. Certaines sociétés pourraient en profiter pour faire passer de mauvais résultats ou des nettoyages de bilan en imputant à tort la faute à la crise financière que nous traversons. Les préjudices supportés par les actionnaires des sociétés sur lesquelles nous travaillons trouvent généralement leurs sources dans les fausses informations et faux bilans. C'est certain que dans le cadre de Natixis, la crise financière actuelle ne fait que mettre en avant les incroyables dérives et erreurs de gestion de l'équipe précédente.

 

Que proposez-vous aux épargnants abusés par des comportements frauduleux des dirigeants d'entreprises dont certains n'hésitent pas à truquer la comptabilité ?

Les épargnants ne doivent pas baisser les bras et se laisser impressionner par leurs supposés « conseillers commerciaux » de leur réseau bancaire qui, ne nous cachons pas, bien souvent n'y connaissent rien. Généralement, ils ne font qu'exécuter des instructions commerciales données par leur hiérarchie. Hélas, trop souvent les épargnants n'osent pas se révolter. Ils ne doivent pas avoir peur d'aller en justice pour demander réparation lorsqu'ils ont été abusés ou que les comptes communiqués étaient faux et que cela leur a procuré un préjudice. Je suis particulièrement choqué par ce qui s'apparente pour moi à de l'abus de faiblesse de la part de certains réseaux bancaires à l'égard de leurs clients.

 

Quel pourcentage de réussite avez-vous dans vos actions ?

C'est très difficile à dire. Nous nous attachons à travailler sur des situations qui justifient réellement une réaction des investisseurs. La cause doit être juste à nos yeux et nous refusons toute agitation gratuite, même si certains investisseurs aimeraient bien nous voir intervenir dès qu'ils enregistrent la moindre perte. Nous faisons un très gros travail en amont pour bien comprendre la situation et privilégions la négociation, mais n'hésitons pas à faire intervenir un avocat s'il faut aller en justice. Cette façon de travailler depuis 20 ans fait que lorsque Deminor s'intéresse à un dossier, les différents intervenants savent que le dossier est sérieux et que nous avons beaucoup d'éléments en mains. C'est certainement pour cela que nous avons un bon taux de réussite.

 

Pouvez-vous aussi intervenir pour les sicav et fonds qui modifient leur gestion sans prévenir leurs porteurs, par exemple un fonds actions transformé en monétaire ?

D'une façon générale, Deminor intervient à chaque fois qu'un investisseur est lésé dans ses droits et qu'il a été trompé. A fortiori, pour des modifications flagrantes de changement injustifié de gestion. Une de nos forces est de savoir regrouper tous les investisseurs qui nous le demandent. Ainsi, dans le dossier Madoff, Deminor International fédère près de 1.200 investisseurs provenant des 5 continents. Cela nécessite la mise en place d'une équipe complète et pluridisciplinaire compte tenu de la complexité du dossier et peu de structures sont d'ailleurs à même d'offrir un tel service.

PROPOS RECUEILLIS PAR BERNARD LE COURT, LES ECHOS

 

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 17:42

 

ATTENTION l’AG de Proximania du mardi 1er juin 2010 se tiendra à l’hôtel :

Holiday Inn Paris Notre Dame, 4 rue Danton, 75006 Paris

et non plus au siège de la société.

L’heure reste inchangée : 19h

Par ailleurs une résolution a été ajoutée à l’ordre du jour :

Dixième résolution . — L’assemblée des actionnaires prend acte des modalités de fonctionnement du marché sur lequel sont inscrites les actions de la société et notamment du caractère non liquide de celles-ci et, en conséquence, est sensible à tout mécanisme de sortie du capital des actionnaires minoritaires en considération de la situation actuelle que traverse la société.

Dans ce contexte, dans le prolongement des procédures en cours à l'encontre de la société TRIMAST dont un exposé a été effectué en préambule au vote des résolutions et en considération de la mise en oeuvre du pacte commissoire par cette dernière l’assemblée des actionnaires est informée de la volonté de favoriser une issue positive pour les actionnaires minoritaires souhaitant se désengager et ce en prônant un rachat de leurs actions en intégrant le prix qui sera payé par la société TRIMAST dans le cadre du  débouclage de l’opération menée par cette dernière relatif aux actions des sociétés filiales de la société PROXIMANIA.

Ainsi, le prix effectivement payé servira de base à la valorisation des actions PROXIMANIA de manière à déterminer un prix identique pour tous et ne devant pas donner lieu à débat. Dans ce contexte, l’assemblée générale des actionnaires donne dès à présent mandat au conseil d’administration aux fins de faire nommer un expert indépendant dont la mission sera de fixer la valeur des actions PROXIMANIA.

La société TRIMAST (en fait Fortellus) est la société luxembourgeoise qui a pris la succession de Goldman Sachs dans l’affaire de l’emprunt de 20 M €. C’est elle qui a récupéré, par décision du Tribunal de Commerce de Paris en date du 4 sept 2009, les filiales de Proximania : Kertel + Insert + Lcom, lors du défaut de paiement de l’échéance du 27 avril 2009 et laissant un impayé de 211 815 €. Et pourtant à cette époque le compte SG de Proximania laissait un solde positif de 21 M € ?? !!

Qui est derrière cette société TRIMAST qui « offrirait » maintenant aux actionnaires minoritaires de racheter leurs actions sur la base d’une valeur fixée par un expert indépendant ?

La direction de Proximania cherche certainement à gagner du temps et à desserrer l’étau qui se referme autour d’elle.

Un vrai roman policier que les adhérents de l’ADAP peuvent lire chapitre après chapitre sur le site internet qui leur est consacré, passionnant !!

http://sites.google.com/site/sauvonsproximania/

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 12:37

 

Une AG est convoquée le mardi 1er juin 2010 à 19h au siège social de la société 5 rue Marignan Paris 8ème.

http://balo.journal-officiel.gouv.fr/html/2010/0426/201004261001610.htm

L’objet est principalement l’examen des comptes 2008.

Les principaux éléments de ceux ci font apparaître :

è CA consolidés  =  334 M €

è RN consolidé = - 19 M €

Dans l’ordre du jour figure aussi un projet du retrait du ML.

Venez nombreux !!

 

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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 14:06

 

Aujourd’hui on apprend par Boursier.com qu’un groupe d’actionnaires, des Fonds, représentant 15% du capital a saisi le cabinet Deminor au sujet de ce qu’il faut maintenant appeler l’affaire Proximania :

Le cabinet Deminor, qui intervient en général sur des dossiers du marché réglementé, s’est cette fois penché sur le cas d’un acteur du Marché Libre, Proximania, après avoir été mandaté par des actionnaires représentant près de 15% de son capital. "Ils sont inquiets de la situation alarmante de leur société", explique le spécialiste de la défense des intérêts des actionnaires, qui souligne qu’à la suite "notamment d’un montage hasardeux", la société s’est retrouvée amputée de ses principaux actifs et les actionnaires sont aujourd’hui dans l’incapacité de se défaire de leurs titres, leur cotation étant suspendue depuis le 12 septembre 2008.

Deminor a prévu d’entreprendre "toutes les démarches nécessaires" pour identifier les responsabilités ayant amené à cette situation. Le cabinet rappelle que Proximania avait signé un protocole d’accord en octobre 2008 portant sur l’acquisition des filiales France, Espagne et Italie de la société Payzone, financée en totalité par un prêt octroyé par la banque Goldman Sachs, pour un montant d’environ 20 Millions d’Euros. Or, quelques mois plus tard, en avril 2009, une échéance de ce prêt n’a pas été honorée par la société, alors que celle-ci avait déclaré un mois plus tôt disposer d’une trésorerie de 27 ME à fin 2008. En septembre 2009, le fonds anglais Fortelus a exercé une clause du contrat de prêt et a pris possession des titres des trois filiales opérationnelles de Proximania.

"A ce jour, après 19 mois de suspension, la cotation des titres n’a toujours pas repris. D’autre part, les actionnaires sont toujours dans l’attente d’une convocation de l’assemblée générale pour approuver les comptes 2008", ajoute Deminor.

Ce groupe d’actionnaire n’est pas l’ADAP (Association de Défense des Actionnaires de Proximania) dont je vous ai parlé plusieurs fois dans ce blog.

L’ADAP regroupe environ 500 000 actions soit également près de 15% du capital.

Cet autre groupe a préféré choisir Deminor car ce cabinet est plus connu et que cela fait donc mieux auprès des souscripteurs de Fonds.

Mais je ne suis pas persuadé que Deminor soit plus efficace que les personnes qui sont à la tête de l’ADAP.

Ces derniers, qui sont discrets, ont déjà défendu les actionnaires de A Novo et ont gagné au bout de 18 mois. Ils sont également actionnaires de Proximania et sont donc doublement motivés !

Deminor n’est pas intéressé par les petits actionnaires et pratique, à leur égard, des tarifs dissuasifs.

Aujourd’hui, dans la Tribune, vous trouverez un article sur l’affaire Proximania « Des actionnaires de Proximania envisagent des actions en justice » avec une interview de Frédéric Dadvisard le fondateur de l’ADAP.

Pour les actionnaires et les obligataires de Proximania qui ne sont pas encore adhérents à l’ADAP, je vous redonne les coordonnées du site internet qui permet de s’inscrire :

http://sites.google.com/site/assoadaproxi/home

Adhérer je pense que c’est notre seule chance de revoir une partie de nos économies engagées dans cette société.

 

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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 14:12

 

"Un grand nombre de procédures judiciaires sont en cours contre la société Proximania et ses dirigeants, que ce soit aux prud'hommes, ou devant des juridictions de portée plus étendue, engagées par d'anciens salariés ou associés, des partenaires, des actionnaires ou autres" peut-on lire sur le site de l'ADAP.

Il est utile de pouvoir recenser l'ensemble de ces procédures afin d'avoir une vision globale plus pertinente et du comportement réel de la direction de Proximania.

L’ADAP (Association de Défense des Actionnaires de Proximania) regroupe 138 adhérents représentant 280 actionnaires totalisant 10% du capital.

L’ADAP est dirigée par Frédéric Dadvisard et Antoine de Menibus.

Ce sont 2 actionnaires importants avec lesquels je suis souvent en contact et dont je connais les compétences et les possibilités.

Les membres de l’ADAP ont pu constater, sur le site des adhérents :

http://sites.google.com/site/sauvonsproximania/home

et même déjà sur le site public :

http://sites.google.com/site/assoadaproxi/home

l’étendu du « travail de fourmi » réalisé. C’est énorme !

Il faut dire que F. Dadvisard n’en est pas à sa 1ère expérience. Il a déjà eu à réaliser un travail semblable pour une autre entreprise cotée. C’est devenu un spécialiste.

Bien entendu on ne peut pas encore tout dire et tout écrire car l’adversaire est bien présent. Une réunion des adhérents devrait avoir lieu prochainement.

Les avocats de l’ADAP viennent d’envoyer, le 25 mars 2010, une lettre au Président du Tribunal de Commerce de Paris demandant la nomination d'un mandataire pour convoquer une assemblée afin de statuer sur les comptes 2008 de Proximania, et s'opposant à toute nouvelle demande de prorogation de délai.

Une copie de cette lettre a été envoyée aux adhérents de l’ADAP et est disponible sur le site adhérent de l’association.

Mais la question la plus importante est : « Est ce que nous récupérerons, un jour, une partie de notre investissement ? »

A cela les responsables de l’ADAP se montrent très optimistes.

Si la société Proximania n’a plus d’activité, il y a par contre un « trésor de guerre » auquel l’ADAP devrait avoir bientôt accès et faire bénéficier ses membres / actionnaires.

Aussi je ne peux que donner un seul conseil aux actionnaires non encore inscrits à l’ADAP : inscrivez-vous vite à cette association :

http://sites.google.com/site/assoadaproxi/nous-contacter

Vous étiez 151 actionnaires inscrits sur la liste du « collectif Proximania » !

Ne restez pas seuls, actionnaires isolés et résignés à tout perdre.

Dans la liste de adhérents de l’ADAP, on trouve beaucoup de Fonds, des chefs d’entreprises, des clients / créanciers qui tous y ont cru comme nous et qui sont décidés à se battre.

 

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 11:22

Proximania

Le dossier progresse et même rapidement, dans la bonne direction, grâce à l’ADAP (Association de Défense des Actionnaires de Proximania).

Beaucoup des 151 inscrits à mon collectif ont adhéré à l’ADAP.

Je conseille fortement à ceux qui ne l’ont pas encore fait de s’inscrire rapidement.

Je vous redonne l’adresse du site internet de l’association :

http://sites.google.com/site/assoadaproxi/home

sur lequel vous trouverez l’histoire très détaillée de la société Proximania et l’incroyable montage réalisé pour l’acquisition de Payzone !

En cliquant sur le lien ci-dessus, vous aboutirez sur la page d’accueil de l’ADAP :
Proximania ADAP

Ensuite vous cliquez sur « Adhérer » dans la colonne de gauche.

Vous imprimez le formulaire d’adhésion. Ne reste plus qu’à le remplir et à le renvoyer à l’adresse indiquée avec un chèque de 30 €.

A bientôt ….


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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 19:08

Désormais mes articles concernant Proximania ne comporteront plus le logo de la société.

En effet, comme l’ADAP, j’ai reçu une injonction d’huissier pour ne plus utiliser ce logo.

La société compte t-elle vendre ce logo et en distribuer le produit aux actionnaires ?

Au moins mes grands parents, lorsqu’ils ont perdu la contre partie de leurs emprunts russes, ont-ils gardé un titre papier que l’on peut aujourd’hui négocier, sur internet, comme objet de collection !

Avec Proximania et la dématérialisation des titres ce n’est même plus possible.

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