Mnémo : ALCOG
Dernier cours : 6,06 €
Capitalisation boursière : 16,34 M €
Mnémo : COGBS (attribué gratuitement)
Dernier cours : 0,1 € (5 BSAR permettent de souscrire à 1 act au prix de 6 € jusqu’au 27 oct 2014)
Les capitaux propres au 30 juin 2014 s’élevaient à 10,74 M €. Le « price to book » (ratio capitalisation boursière / capitaux propres), notion très utilisée par les professionnels de la finance, est ainsi de 1,52. En dessous de 1, c’est considéré comme faible. Plus de 4 c’est le signe d’une société de croissance et en bonne santé.
Voici quelques extraits de l'analyse d'Euroland qui suit la valeur avec un conseil "Acheter" avec un objectif de 7 € :
La dette financière de Cogra ressort à 9,4 M€ et devrait générer selon nous des paiements d’intérêts annuels de l’ordre de 0,3 M€. Compte tenu d’une trésorerie de 1,8 M€, la dette nette ressort à 7,7 M€ et représente un gearing de 71%, caractéristique du modèle capitalistique de Cogra.
Il reste aujourd’hui 870 934 BSAR à exercer, représentant ainsi une augmentation de capital potentielle de 1,0 M€.
Entretien avec Bernard Chapon, PDG et fondateur de Cogra
Mieux armés pour affronter un hiver doux...
Ce matin à 06h05
Boursier.com : Les comptes annuels de Cogra bénéficient largement de la nouvelle usine de Sévérac-le-Château, le bénéfice atteint 575 KE, mais l'EBITDA progresse largement
B.C. : Les comptes annuels de Cogra valident notre constat antérieur, sur la nécessité de la nouvelle usine et nos investissements, qui avaient guidé notre introduction en Bourse. La vétusté de l'usine de Mende nous coûtait de l'argent. Aujourd'hui, l'EBITDA, à 1,9 ME, soit 11 % du chiffre d'affaires, est en hausse significative, grâce à l'arrêt de la production de l'usine historique de Mende et au bon démarrage du nouvel outil de production à Séverac-le-Château.
Boursier.com : Sur l'exercice passé, la nouvelle usine a été opérationnelle sur 9 mois, cela signifie-t-il qu'il y aura encore 3 mois d'effet de base favorable sur le nouvel exercice ?
B.C. : Absolument, sachant que sur les 9 mois, il y a eu, au départ, la mise en route, période, où la productivité n'était pas à 100%. Au mois d'août, nous avons fortement amélioré la productivité de l'usine de Craponne, avec la réalisation de travaux techniques, et la mise en service de matériel plus performant. J'estime les gains de productivité autour de 10 à 15%. Cela nous permettra de produire de façon continue et importante l'hiver, notamment durant la période où un creux se fait toujours sentir en février, mars.
Boursier.com : Quel est le niveau maximal d'EBITDA que Cogra peut atteindre en rythme de croisière ? (NDLR : il est ressorti à 11% sur l'exercice)
B.C. : Sur un exercice idéal, sans investissement, sans éléments exceptionnels, avec un hiver normal, on peut, penser que le niveau optimal d'EBITDA serait de 14%. Nous possédons les éléments industriels pour atteindre un tel niveau.
Boursier.com : Cogra proposera, lors de la prochaine AG le 17 octobre, le prolongement de 2 ans de la période d'exercice des BSAR contre la date initialement fixée au 27 octobre. Etait-ce demandé par les détenteurs de BSAR ?
B.C. : Beaucoup le demandaient. Nous sommes dans les objectifs de cours correspondant à l'exercice de Bons, 6 Euros, il fait sens de rallonger la période d'exercice... Depuis l'attribution gratuite de 2 217 934 BSAR à tous les actionnaires en octobre 2012, 1 347 000 BSAR ont été exercés, représentant la création de 269 420 actions nouvelles.
Boursier.com : Vous expliquez avoir profité du climat doux l'hiver dernier pour faire des stocks, mais qu'adviendra- t-il si un deuxième hiver doux devait intervenir ?
B.C. : Nous réduirions la production, pour ne pas atteindre des niveaux de stocks trop élevés. C'est une éventualité que nous avons partagée avec d'autres confrères... L'an passé, l'usine de Mende était arrêtée et celle de Sévérac débutait sa production, le contexte était totalement différent pour Cogra. Il faut souligner que le gain de nouveaux distributeurs, même s'il ne permettrait pas de compenser un hiver plus doux que la normale, nous permet toutefois de moins dépendre de cet aléa climatique. Nous sommes donc mieux armés pour affronter un hiver doux, avec un plus grand nombre de distributeurs. Cependant, je pense que l'hiver prochain devrait être plutôt " normalisé ". On a connu des hivers doux par le passé, mais on n'en a jamais vu 2 de suite !
Propos recueillis par Arnaud Bivès — ©2014, Boursier.com