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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 10:20

Solabios

Mnémo : ALSOA

Dernier cours : 1,31 € (suspendu)

Introduction en bourse le 19 mai 2009 à 9,31 €

Capitalisation boursière : 0,79 M €

http://www.solabios.com

Ayant été nommé "administrateur INDEPENDANT" de la société le 22 mars 2013 et sans savoir si je le suis encore après cet imbroglio dramatique depuis le 23 septembre 2013, je ne peux pas commenter cet article des Echos.

 

Casse-tête juridique pour le contrôle de Solabios

Par Laurence Boisseau | 07/10 | 06:00

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203047653589-casse-tete-juridique-pour-le-controle-de-solabios-614234.php

Depuis la mi-septembre, deux conseils d'administration revendiquent la direction de Solabios.

L'histoire n'est pas banale. Depuis plus d'une quinzaine de jours, Solabios, une société cotée sur Alternext spécialisée dans les énergies renouvelables, est au coeur d'un imbroglio juridique. «  On n'avait pas vu une affaire de contentieux boursier aussi intéressante depuis Eiffage Sacyr », note un avocat en droit boursier. Deux conseils d'administration revendiquent la direction : l'un présidé par Frédéric Errera, fondateur et actionnaire, et l'autre par Avy Partouche, ex ou actuel - selon les points de vue - directeur général. Le premier agite le spectre de la violation de la réglementation boursière, avec des franchissements de seuil non déclarés (les seuils de 5, 10, 15, 20, 25, 30, 50 % et deux tiers doivent être déclarés à la société et au gendarme boursier) et des accusations d'actions de concert. Dans l'entourage du second, on parle de « hold-up », «  d'abus de pouvoir ». L'assemblée générale qui aurait démis Avy Partouche de ses fonctions et tous les membres du conseil d'administration se serait tenue de manière illicite.

L'affaire remonte à cet été. Des porteurs d'obligations convertibles en actions Solabios ont converti leurs titres. Ils détiennent alors les deux tiers du capital. Frédéric Errera - qui a abandonné, début 2013, ses fonctions de directeur général au profit d'Avy Partouche, son directeur commercial, mais qui reste toujours président du conseil d'administration - voit sa part au capital diluée autour de 20 %.

Il saisit, mi-octobre, le juge des référés de Nice - nouveau siège social de Solabios. Il lui demande de constater les franchissements de seuil et de priver de droit de vote les actions émises excédant le seuil des 5 % du capital (selon l'application du Code de commerce). Le 23 septembre, le juge a estimé que les «  actions créées par transformation des obligations convertibles ne sont pas opposables aux actionnaires actuels ». Le matin même, le conseil d'administration a démis Frédéric Errera de ses fonctions de président et a nommé Avy Partouche à sa place. Un autre conseil a ajourné l'assemblée générale (AG) des actionnaires prévue pour l'après-midi (« Balo » du 30 septembre). Pour sa part, Frédéric Errera dit avoir tenu cette AG, révoquant tous les administrateurs et en nommant de nouveaux. Il a ensuite réuni un conseil qui l'a nommé PDG.

Berger allemand

Depuis, ce n'est qu'une lutte de pouvoir incessante entre les deux camps. Avy Partouche a fait constater que les serrures des locaux parisiens avaient été changées, le matériel et les dossiers vidés et que l'accès lui en était interdit par la présence d'un berger allemand. Le camp de Frédéric Errera sort un Kbis, carte d'identité de la société, le reconnaissant PDG. Il parle aussi de «  changement de contrôle clandestin mis en échec ».

«  Dans le doute, les banques ont naturellement bloqué les comptes. Elles attendent de savoir qui est le véritable représentant légal, au-delà des apparences et du Kbis. Si la situation n'est pas réglée rapidement, cela aura de lourdes incidences sur la société qui risque la cessation de paiements », indique Frank Martin Laprade, associé chez Jeantet et avocat de Solabios. Cette guerre n'est pas de nature à arranger les affaires de la société, qui a frôlé la faillite en 2012 et qui fut placée sous mandat ad hoc. Ni celles de ses actionnaires. Le cours, qui a valu jusqu'à 18,50 euros en 2011, a été suspendu, fin septembre, autour de 1,30 euro. Le parquet et l'Autorité des marchés financiers ont été saisis.

 

Laurence Boisseau

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