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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:37
Mobilegov logo nouveau reduit

Mnémo : MLMOB

Intro le 29 février 2008 à : 6,07 €

Dernier cours le 13 mai 2009 : 11 € RH

Je suis en possession de l’étude financière de Small Caps Vision faite sur Mobilegov.

Elle date de février 2009 et comporte 5 pages.

Tout ce qui y est dit se trouve déjà sur le blog en particulier dans mon étude du 19 janvier 2009.

Les conclusions et prévisions de cette étude rejoignent tout à fait les miennes.

A l’époque je n’avais pas eu l’autorisation de publier un tableau donnant clairement mes chiffres prévisionnels de BNA, de PER par exemple. Mr Frenkiel en avait eu la primeur.

J’avais juste eu l’autorisation de vous écrire ceci :

Quels sont mes objectifs de cours ?

Si l’on se donne un PER de 12, très raisonnable, dans une période boursière normale j’aboutirai aux valeurs suivantes : 10,30 € en 2009, 35 € en 2010, 52,5 € en 2011 et 105 € en 2012.

L’étude de Small Caps Vision donne un PER de 2,59 en 2010 (qui sera la véritable 1ère année franchement bénéficiaire) alors que le cours de l’action était de 9 € au moment où elle a été rédigée. Elle ne va pas si loin dans le temps que mon étude. Pour avoir la suite, il faudra certainement repayer.

Si vous triturez tout cela, vous vous rendrez compte que nous sommes tout à fait en phase, Small Caps vision et moi.

Cet organisme est un groupe d’analystes indépendants dont voici l’adresse internet :

http://www.smallcapsvision.fr/

Sur ce site, il est écrit :

Des Rencontres avec les Dirigeants
Nous rédigeons nos notes uniquement après avoir rencontré les dirigeants des entreprises concernées. Les one to one, réunions SFAF, Mid et Small Caps Events sont autant de rendez-vous qui nous permettent de cerner au mieux une activité et d'établir des relations intuitu personae avec le management.

Une Rédaction en Totale Indépendance
Small Caps Vision est une société indépendante, ses notes sont donc rédigées dans la plus grande objectivité. Nous ne touchons aucune rémunération de la part des entreprises étudiées.

Une Approche Centrée sur l'Entreprise
L'un de nos principaux soucis est de vous apporter de la visibilité dans vos investissements. Nos notes ont donc été épurées des longues listes de ratios, afin de vous fournir une information de qualité, rapide à comprendre.

Pour moi, c’est le meilleur gage de sérieux et d’impartialité.

C’est en effet ce que nous cherchons. Je lis un peu partout que vous mettez en doute les Business Plan (BP) de beaucoup d’entreprises du ML et d’Alternext. Vous avez raison, pourquoi ?

La plupart des BP, que nous lisons, sont écrits par des « analystes maisons ». C’est à dire appartenant aux établissements financiers qui sont payés pour réaliser l’introduction et/ou le contrat de liquidité.

Beaucoup de dirigeants imposent une valorisation lors de l’introduction !

Dans le cas qui nous importe, je peux vous dire que l’analyse est bien faite ….

Smal Caps Vision vend ses analyse à des Fonds et à des investisseurs. Au bout d’un certain temps, elles deviennent publiques.

Lors de la publication de mon étude du 19 janvier 2009, le cours était encore à 8,15 € et vous pouviez défiscaliser en souscrivant à 8,70 € pendant tout le mois de février !

Cet article n’est pas moins que le 39ème depuis le 1er article daté du 29 février 2008 écrit en collaboration avec Séverine !

Mais c’est vous aussi qui avez plébiscité Mobilegov dans le portefeuille des lecteurs.

Mais comme écrivait un forumiste vendredi dernier alors que j’annonçais de bonnes nouvelles imminentes : « Perso, je préfere une info officiel( site MOB )par exemple, bon we ». Nous étions alors à 9,80 € !

Depuis hier le cours a décollé et des communiqués de presse vont encore être publiés.

« Nous nous sentons vraiment portés par la vague » m’écrivait ce matin Michel Frenkiel. J’espère qu’elle ira vraiment très haut cette vague et nous fera oublier les désillusions que nous avons sur d’autres valeurs !

Rappelez vous que l’on ne peut pas perdre plus de 100 % sur une valeur mais que l’on peut gagner plusieurs centaines de % sur une autre !!

ATTENTION tout de même à ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 15:38
CBO logo 1

280 logements dans l’ouest : CBo Territoria lance Vert Lagon

Sur environ 9ha, le programme Vert Lagon est situé entre les opérations existantes de Bruniquel et de Célestin à la Saline. Sur ce site exceptionnel CBo Territoria affiche son ambition de réaliser un quartier de qualité à l’image de celui du Parc de la Poudrière (situé entre océan et Etang Saint Paul, et qui comprend plus de 350 logements sur 7Ha).

Concrètement, Vert Lagon comprend :

- 45 parcelles individuelles en bordure du lotissement actuel de Bruniquel,

- 119 appartements en petits immeubles limités à R+1 situés en partie haute du lotissement,

- 86 logements sociaux (dont 60 logements sous forme d’une résidence de maisons de 4 appartements chacun parfaitement intégrés au site qui seront réalisés par CBoT puis cédés à un bailleur social et 26 logements en 4 petits collectifs également en R+1),

- 30 maisons de ville avec petits jardins

- un espace de 8 000 m² réservé à une résidence hôtelière qui est directement connectée au mail et à l’espace de loisir et de détente, projet sera proposé à des investisseurs locaux

En accord avec la municipalité de Saint Paul, le projet comprend 40% de logements à vocation sociale. Ils seront de qualité architecturale équivalente à l’ensemble des autres réalisations. Ces logements répondront pour partie aux besoins d’hébergements des salariés des activités hôtelières et de tourisme de la côte ouest limitant ainsi les déplacements domicile travail.

Un environnement étudié et soigné
L’opération privilégie l’intégration dans le paysage et la continuité des formes urbaines avec les premières opérations de Bruniquel, dont elle est le prolongement naturel prévu depuis l’origine.
Elle comprendra également un parc paysager de plus de 2 ha en bordure de la déviation de la Saline
Il n’est pas prévu de services ni de commerces au sein de l’opération, en effet les contacts pris avec le propriétaire de l’ancienne usine de Bruniquel incitent
CBo Territoria à privilégier cet espace remarquable du patrimoine historique de notre île pour ces activités.

Une opération Développement Durable, parfaitement intégrée
L’ensemble des réalisations répond aux exigences de développement durable de CBo Territoria :

- logements traversants assurant une bonne ventilation,

- équipement systématique de tous les logements (sociaux inclus) en chauffe eau solaire,

- choix des matériaux,

- plantation de nombreux arbres, espèces endémiques pour partie, adaptés au climat de la côte ouest et donc peu exigeants en eaux.

- enfin, une attention particulière a été portée aux problèmes hydrauliques sous contrôle des services de l’Etat. Ainsi les rejets d’eau pluvial dans le milieu naturel seront inférieurs aux rejets actuels grâce notamment à la réalisation de bassins d’orages dans l’espace paysager qui constituent de véritables bassins de rétention. Ainsi cette opération améliorera les conditions hydrauliques en aval de la déviation.

Au final, Vert Lagon sera parfaitement intégré au paysage du fait de la volumétrie des bâtiments limités à R+1 sur l’ensemble de la l’opération et par le recul imposé par rapport à la déviation actuelle dont la végétalisation sera renforcée.
Les constructions suivent toutes les recommandations de l’Architecte des bâtiments de France et du CAUE.

CBo Territoria, acteur de la relance du BTP à La Réunion
Cette opération représente pour le BTP un volume de travaux de 45 M€ dont environ 10M€ en TP et 35M€ en bâtiments.

Les travaux de viabilisation doivent démarrer en juin pour un lancement des programmes immobiliers courant du second semestre. L’ensemble des programmes immobiliers devrait être réalisé sur les 3 ans à venir. L’accès aux chantiers se fera par une voie spécifique créée en dehors du lotissement actuel de Bruniquel pour favoriser le confort et la sécurité des riverains durant la phase chantier.

A propos de CBo Territoria

Fort d’un patrimoine foncier exceptionnel de 3 360 hectares, CBo Territoria est un acteur clé du développement immobilier de l’Île de La Réunion, département français le plus dynamique avec un PIB en croissance de 4,4 % en moyenne sur les 10 dernières années, contre 2,4 % pour la France métropolitaine.
CBo Territoria détient un positionnement de premier plan dans ses 3 métiers :
- Gestion foncière et aménagement du territoire;
- Promotion immobilière de logements et de locaux d’activité;
- Construction et gestion locative d’un patrimoine en propre.

Alternext, code Isin : FR0010193979, mnémonique : ALCBO
www.cboterritoria.com

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 11:47
SEBDO logo

Voilà la concrétisation de ce que Sébastien Horemans annonçait sur son blog : la signature d’une affaire de 6,6 M € alors que le CA 2008 n’était que de 4,9 M € ! Voilà qui promet au grand dam des détracteurs que je lis dans les forums ….

Avec le groupe Prêt à Partir, Sebdo EnR a trouvé le partenaire idéal.

Sebdo EnR et S. Solar Eneovia n’ont pas la même gamme de clients, cette dernière ne s’adressant qu’aux grands comptes et aux PME.

Les 2 sociétés ne sont pas concurrentes.

 

Communiqué "SEBDO ENR" du 29/04/2009 à 10H30

Six nouvelles centrales de grande envergure signées en Lorraine !

SEBDO ENR propose aux agriculteurs d’installer des panneaux photovoltaïques intégrés sur le toit de leur hangar ou tout autre bâtiment à usage agricole. Pour les agriculteurs, cet investissement permet de garantir une nouvelle source de revenus.

En partenariat avec le groupe Prêt à Partir, SEBDO ENR va installer 6 nouvelles centrales solaire de 250KW soient les plus grandes jamais installées par le groupe, pour un budget global de 6,6 millions d’euros.

Ces installations se dérouleront à partir du 2ème semestre 2009. Ces nouveaux chantiers feront appel aux compétences en conduite de travaux, en étanchéité couverture et électricité du groupe SEBDO ENR et seront livrées entre le dernier trimestre 2009 et le 1er trimestre 2010. Ce chantier s’ajoute à celui de Pierreville qui est actuellement en cours d’installation.

Sébastien HOREMANS, PDG fondateur de la société précise « Le partenariat avec le groupe Prêt à Partir nous permet de concrétiser de nombreux projets malgré un contexte économique dégradé. Le renforcement du groupe dans notre capital est par ailleurs un gage de confiance réciproque nous permettant d’envisager l’avenir de manière optimiste et ambitieuse. »

A propos de SEBDO ENR

Fondée en 2003 par son Président Sébastien HOREMANS, SEBDO ENR est l’unique constructeur français dédié à la construction et à la rénovation de lieux de vie « durables », qui intègre tous les corps de métier du bâtiment. SEBDO ENR est présent en Basse Normandie, en Ile de France, en Lorraine et en Picardie.

SEBDO ENR est positionnée sur trois métiers :

- La rénovation thermique des bâtiments

- La construction de lieux de vie durables

- L’installation de systèmes dédiés aux énergies renouvelables (solaire, biomasse, récupération d’eau de pluie, pompes à chaleur)

SEBDO ENR a reçu le label d’entreprise innovante décerné par l’Oseo Anvar le 21 mai 2008.

La société, qui compte actuellement 80 collaborateurs a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 3 019 K€ pour un résultat d ‘exploitation de 226 K€.

ISIN: FR0010626093

www.sebdo.com

Mnémonique: MLSEB

 

Il est rappelé que :
- l’inscription au Marché Libre n’a pas donné lieu à un prospectus soumis au visa de l’AMF ;
- l’alinéa 3 de l’article 211-4 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers précise que : « […] la diffusion, directe ou indirecte, dans le public des instruments financiers ainsi acquis ne peut être réalisée que dans les conditions prévues aux articles L. 411-1, L. 411-2, L. 412-1 et L. 621-8 à L. 621-8-3 du code monétaire et financier ».

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 14:55

Le solaire à la vitesse d’un TGV !

Je crois que les investisseurs parisiens n’ont pas encore tous compris le phénomène du photovoltaïque en France.

Pour s’en convaincre regardez les chiffres ci dessous :

- 15 034 petits producteurs d’électricité solaire en France, + 43 % en 3 mois

- 19 000 demandes de raccordement en instance, 3 000 de plus chaque mois

- objectifs révisés à la hausse : 5 400 Mw installés en 2020 contre 1 000 prévus auparavant è x 5 !

- à puissance égale, le photovoltaïque crée 35 fois plus d’emploi que l’éolien selon Christian Cachat le président de l’APESI. Nul doute que dans le contexte de crise économique actuelle, ce sera la filière favorisée par le gouvernement.

Après le photovoltaïque, le solaire thermique prendra le relais car l’incitation fiscale deviendra contrainte !

3 millions de foyers français, en 2012, et 9 millions, en 2020, sont prévus d’être équipés d’un chauffe eau solaire.

De tout ceci, la majorité des investisseurs ne sont pas conscients car cela se passe en région et le plus souvent sur nos toits.

Mais le solaire est en marche …. à la vitesse d’un TGV !

 

 

La France redécouvre le solaire.

D’abord pionnier dans le développement de cette énergie renouvelable, aux lendemains du premier choc pétrolier, avant de s’en détourner pendant les décennies 1980 et 1990, le pays cherche aujourd’hui à rattraper le temps perdu.

Son jeune Institut national de l’énergie solaire installé près de Chambéry, fer de lance national dans la recherche et le développement de la filière, accueille pour trois jours, du 26 au 28 juin, le « Solar event », un événement international pour les professionnels et le grand public.

1. Le solaire est-il à la mode ?

Le soleil a fait tilt dans les esprits.

Au cours des trois premiers mois de 2009, 4 500 foyers ou entreprises ont été raccordés au réseau électrique géré par Électricité réseau distribution France (ERDF) afin de vendre leur production d’électricité d’origine solaire à EDF.

Le nombre total d’installations solaires a ainsi grimpé de 43 % en trois mois.
La France avait signé en 2006 l’acte de naissance ou plutôt de renaissance du solaire sur le sol national en instaurant un tarif de rachat très incitatif pour l’électricité photovoltaïque (PV), comme cela se pratique dans les pays qui soutiennent le développement de la filière.

Depuis lors, une myriade de petits producteurs ont vu le jour.

Ils étaient 15 034 fin mars 2009.

Mais ce que les chiffres ne disent pas, c’est qu’ils sont encore beaucoup plus nombreux à vouloir être raccordés au réseau.

ERDF éprouve des difficultés à venir à bout d’une file d’attente de… 19 000 demandes de raccordement.

Sans compter que plus de 3 000 nouveaux dossiers arrivent sur ses bureaux chaque mois.

« On atteindra sans doute 40 000 à 50 000 demandes en 2009 », prévoit François Henimann, directeur du service raccordement d’ERDF.

« On n’imaginait pas qu’il y aurait un tel intérêt », s’étonne Laurianne Senié, chargée de mission photovoltaïque à la chambre d’agriculture de l’Ariège. La chambre a décidé d’aider les agriculteurs du département qui souhaitent s’équiper en solaire PV. Résultat : 55 agriculteurs se sont lancés dans la production l’an dernier et 74 cette année pour la seule Ariège.

Le solaire photovoltaïque commence ainsi à essaimer dans tous les secteurs.

Après les particuliers qui ont joué le rôle de pionniers en s’équipant de très petites installations, d’une puissance inférieure à 3 kilowatts crêtes (kWc), vient le tour des grandes installations sur les hangars agricoles, les toits de supermarchés ou de bâtiments des collectivités territoriales et bientôt des grandes centrales solaires au sol. Parmi les dossiers en attente à ERDF, 150 installations sont supérieures à 250 kW, 80 supérieures à 3 mégawatts (MW) et même 8 à 10 MW.

Paradoxalement le solaire thermique (qui sert à chauffer l’eau), filière économique plus ancienne et plus mature, progresse moins vite, mais progresse tout de même : 329 000 m2 ont été installés sur les toits en 2007 et 394 000 en 2008.

2. Quels sont ses atouts et ses limites ?

À court terme, nul doute que le solaire thermique a plus d’atouts que son homologue photovoltaïque.

Selon les régions et les niveaux d’ensoleillement, un chauffe-eau solaire (CES) couvre 50 à 70 % des besoins annuels en eau chaude d’un foyer, le CES étant toujours couplé à une chaudière traditionnelle pour assurer le complément. « Il deviendra obligatoire dans la prochaine réglementation thermique et va se généraliser sur le bâti neuf », fait valoir Jean-Louis Bal, directeur des énergies renouvelables à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie.

Un chauffe-eau solaire coûte environ 5 000 € et bénéficie du crédit d’impôt développement durable (plafond de 16 000 € sur cinq ans) – cette aide pouvant se cumuler avec l’écoprêt à taux zéro (jusqu’à 30 000 €) et les aides des collectivités territoriales. Mais la crise et l’effondrement du prix du pétrole ont ralenti le développement de la filière, avant qu’une remontée du prix du baril n’inverse très certainement à nouveau la tendance.
« Le crédit d’impôt est phagocyté par le solaire photovoltaïque », assure, de surcroît, Jean-Louis Bal.

Les opérateurs ont, en outre, développé des formules financières permettant de financer complètement l’installation photovoltaïque grâce à la revente d’électricité. En outre, les capteurs dans les différentes technologies augmenteront leur rentabilité et les coûts encore élevés baisseront.

L’horizon cependant se rapproche vite. Dans les pays où l’électricité est chère, la parité réseau, c’est-à-dire la convergence des prix entre l’électricité solaire et celle du marché, devrait intervenir dans les années dès avant 2020.

En France, le bas coût de l’électricité d’origine nucléaire (0,11 €/kWh) ne plaide guère pour le développement du solaire photovoltaïque (0,60 €/kWh) qui génère un surcoût financé par les consommateurs au travers de la contribution au service public de l’électricité (CSPE).

3. Les perspectives pour 2020 sont-elles tenables ?

« Les objectifs seront largement dépassés », s’exclame Richard Loyen, délégué général d’Enerplan, l’association des professionnels du solaire.

En 2005, l’administration française tablait sur 1 000 MW pour 2020. Or, la file d’attente actuelle des 19 000 raccordements s’élève déjà à 760 MW. Le Grenelle de l’environnement a donc révisé à la hausse les objectifs pour les fixer à 5 400 MW pour 2020.

« Cela reste totalement sous-dimensionné », estime Adel El Gammal, de l’Association européenne de l’industrie photovoltaïque, qui vient de publier un rapport « Perspective 2020 ».

« En 2000, Epia avait envisagé 3 gigawatts (GW ou 1 000 MW) en Europe en 2020. On nous prenait pour des fous, mais près de 5 GW ont été installés l’an dernier », rappelle Richard Loyen.

Les objectifs fixés par le Grenelle paraissent plus que jamais insuffisants, confirme l’étude de PricewaterhouseCoopers sur l’état de la filière photovoltaïque en France parue en mars.

Enerplan et Soler, la filière solaire du syndicat des énergies renouvelables, visent pour la France une fourchette allant de 12 à 16 GW, soit deux à trois fois plus que le Grenelle.

« Il n’y a pas encore une pleine compréhension du potentiel du photovoltaïque en France », estime Adel El Gammal. La programmation pluriannuelle des investissements en matière d’énergie présentée début juin par le ministre Jean-Louis Borloo reste cependant calée sur les objectifs du Grenelle, 1 % d’électricité solaire en 2020, et table essentiellement sur un développement du solaire thermique.

Trois millions de foyers devraient être équipés de chauffe-eau solaires en 2012 et près de neuf millions (soit 30 % des foyers) en 2020.

4. Le solaire peut-il créer des emplois ?

« On paye cher de n’avoir pas cru au soleil pendant vingt ans. D’autres pays, surtout l’Allemagne, n’ont pas attendu pour développer une industrie. Mais la bataille n’est pas perdue et aujourd’hui la France a de nombreux atouts », reconnaît Richard Loyen.

En matière solaire la France est finalement partie lentement mais sûrement. Le développement du secteur y est « plus maîtrisé et plus durable » qu’en Espagne ou en Italie, affirme le rapport PricewaterhouseCoopers. Chez nos voisins du Sud, la forte croissance du solaire est le fait d’une spéculation effrénée sur des parcs de grande taille, explique le rapport.

« On a une très bonne couverture du territoire », se réjouit Francky Boisseau de Qualit’ENR. Cet organisme créé en 2006 gère les labels de qualité Qualisol pour le thermique et QualiPV pour le photovoltaïque.

En 2008, on recensait 13 000 installateurs chauffagistes ou plombiers ayant un label Qualisol et
cette année 3 800 couvreurs et électriciens ont acquis le nouveau label QualiPV.

« Si, il y a un an, un particulier ne savait pas où s’adresser, aujourd’hui partout en France on peut faire appel à un artisan qualifié, affirme Francky Boisseau, et ces très petites entreprises sont une source majeure de développement de l’emploi. »

« Le potentiel d’emploi sera d’autant plus important que l’industrie sera très délocalisée », ajoute Christian Cachat, président d’Apesi, l’Association des producteurs d’électricité solaire indépendants créée au début de l’année et qui milite pour que les PME et TPE se fassent une place sur le marché aux côtés des quelques gros acteurs historiques.

C’est sur l’amont de la filière, la fabrication industrielle de panneaux PV et thermiques, que le retard français est le plus manifeste en dépit de la présence historique des industriels Photowatt pour le PV ou Clipsol pour le thermique.

Il faudra pourtant des installations industrielles, françaises ou étrangères, pour alimenter le marché français jugé stratégique au niveau européen. À l’instar du chauffagiste allemand Viessmann qui développe son unité de production de capteurs solaires thermiques à Faulquemont, en Moselle, pour produire  près de 300 000 panneaux par an.

Marie VERDIER

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2379418&rubId=1099

 

Voici un extrait d’un article que l’on peut trouver sur le site de l’APESI  (Association des Producteurs d’Electricité Solaires Indépendants).

L’APESI est dirigée par Christian Cachat le PdG de Rewatt dont je vous ai entretenu plusieurs fois sur ce blog.

http://www.apesi.fr/emploi.html

Dans la perspective du Grenelle de l’environnement et de ses objectifs, la puissance du parc photovoltaïque installé en 2020 devrait atteindre 5 400 MW, soit près de 100 fois plus qu’en 2007. En se basant sur ces prévisions, la filière pourrait être extrêmement créatrice d’emplois.

En effet, le photovoltaïque crée 35 emplois par gigawattheure (GWh), tandis que dans l’éolien n’en crée qu’un seul pour la même quantité d’énergie, la petite hydraulique seulement 0,25 et l’électricité nucléaire 0,15.

La filière photovoltaïque est une filière complète sur le plan professionnel. En effet, de l’extraction du silicium à la revente d’électricité de multiples compétences sont sollicitées. Les principaux métiers interviennent dans les domaines suivants: administratif, juridique, fiscal, gestion de projet, ingénierie, production, installation, …

La filière photovoltaïque crée des métiers qualifiés et peu délocalisables.

A lire aussi sur le même site internet « La filière photovoltaïque » :

http://www.apesi.fr/filiere.html

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 11:44
SEBDO logo

Je reproduis ici un post du Pdg de Sebdo Enr, Sébastien Horemans, qu’il a écrit sur son blog pour répondre à plusieurs interrogations lues dans des forums :

Chers lecteurs,

Un petit mots pour répondre aux intérrogations du blog boursorama.
Montant de la centrale de Pierreville ?
Environ 1,3M€
Qui est Prêt à Partir ? 
Prêt à partir est une société qui réalise un CA de 130M€, avec une rentabilité excellente, et une capacité d'investissement forte. Deux métiers : le transport de voyageur par car, et la plus grosse franchise Havas Voyage de France !
Deux dirigeants visionnaires François PIOT (dont le grand père à créé le groupe) et Louis DEVILLE ont perçu les enjeux à venir pour leur groupe : le développement des énergies renouvelables et l'arrivée de la taxe carbone pour les transporteurs et les voyagistes.
Le groupe a donc investi dans diverses sociétés (dont la notre lors de l'AK précédente) et vient de monter à 5% du capital avec un partenariat simple : PAP finance, exploite et/ou identifie des projets de centrales et de lotissements bioclimatiques (principalement en Lorraine) et nous les réalisons. De notre côté, les projets identifiés et non financés le seront par PAP si ils sont jugés pertinents. La première expérience est la centrale de Pierreville à Nancy. 
PAP devrait nous l'espérons à continuer à monter au capital pour ainsi renforcer ce partenariat. Espérons également, que cette montée permettra d'éliminer de notre capital cet actionnaire ayant choisi de faire baisser notre cours de manière extrême pour décrédibiliser la société depuis 10 mois au mépris de l'intérêt de nos actionnaires.

Mr Horemans, que j’ai eu ce matin au téléphone, me confirme qu’il y aura une réunion « actionnaires » probablement en mai.

Les chiffres, publiés hier dans le communiqué, sont provisoires, non encore audités et donc susceptibles d’évoluer (dans le bon sens à mon avis).

Beaucoup de lecteurs se posent la question de la participation de MLLAR au capital et de la collaboration entre les 2 sociétés.

Certains d’entre vous ont compris l’existence d’un problème lors de la publication du dernier communiqué de MLLAR qui ne faisait plus référence à SEBDO Enr.

Je laisserai aux 2 dirigeants le soin d’expliquer leur position lors des prochaines réunions « actionnaires ».

Un divorce peut se faire à l’amiable.

En tout cas je ne suis pas inquiet pour la société.

Au sujet du bloc d’actions qui circule sur les marchés depuis l’été dernier, Mr Horemans a trouvé une partie de la solution avec la prise de participation de Prêt à Partir.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 11:39
SEBDO logo

Evolution très satisfaisante du chiffre d’affaires en 2008.

 

en K €
2004
2005
2006
2007
2008
variation
CA
400
496
1 100
3 019
4 900
62%

 

A peu de chose près c’est ce qui était prévu en juin dernier lors de la présentation de la société.

A cette époque il était prévu un RN de 284 K € ce qui nous amènerait à un PER d’environ 10.

 

Communiqué, Moreuil, le 30 mars 2009, 18h00

Forte croissance et exercice très satisfaisant en 2008

pour SEBDO ENR !

SEBDO ENR a connu un niveau d’activité conforme à ses attentes pour l’exercice 2008 avec un produit d’exploitation non audité de 4,9 millions d’euros en forte croissance par rapport à l’exercice 2007 (3,01 millions d’euros).

Le compte de résultat consolidé, audité et validé par le conseil d’administration, sera publié au début du mois de mai 2009.

L’assemblée générale se tiendra à Amiens le 19 juin 2009.

SEBDO ENR rappelle que son activité se partage entre la rénovation thermique des bâtiments, la construction de lieux de vie bioclimatiques et passifs et l’installation de systèmes à énergies renouvelables (centrales photovoltaïques, pompes à chaleur, biomasse, récupération d’eau de pluie).

SEBDO ENR, n’ayant pas d’activité de promotion immobilière, n’a pas souffert de la crise.

Les acquisitions en 2008 des SARL BRIOIS, C.C.D. et E.C.I. se révèlent un choix payant puisqu’elles ont permis de faire croître le fichier commercial à un niveau de 8000 clients, dont une majorité de contrats d’entretiens annuels développant ainsi la part récurrente du chiffre d’affaires.

Quatre cibles de croissance externe ont été identifiées pour l’exercice 2009 et sont en cours de négociation.

Rappelons que la stratégie du groupe vise à diversifier sa clientèle (Particuliers, Publique, PME, majors du bâtiment) afin de lui permettre de limiter son exposition aux variations du marché.

 

A propos de SEBDO ENR

Fondée en 2003 par son Président Sébastien HOREMANS, SEBDO ENR est l’unique constructeur français dédié à la construction et à la rénovation de lieux de vie « durables », qui intègre tous les corps de métier du bâtiment. SEBDO ENR est présent en Basse Normandie, en Ile de France, en Lorraine et en Picardie.

SEBDO ENR est positionnée sur trois métiers :

- La rénovation thermique des bâtiments

- La construction de lieux de vie durables

- L’installation de systèmes dédiés aux énergies renouvelables (solaire, biomasse, récupération d’eau de pluie, pompes à chaleur)

SEBDO ENR a reçu le label d’entreprise innovante décerné par l’Oseo Anvar le 21 mai 2008.

La société, qui compte actuellement 80 collaborateurs a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 3 019 K€ pour un résultat d ‘exploitation de 226 K€.

ISIN: FR0010626093

www.sebdo.com

Mnémonique: MLSEB

Il est rappelé que :

- l’inscription au Marché Libre n’a pas donné lieu à un prospectus soumis au visa de l’AMF ;

- l’alinéa 3 de l’article 211-4 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers précise que : « […] la diffusion, directe ou indirecte, dans le public des instruments financiers ainsi acquis ne peut être réalisée que dans les conditions prévues aux articles L. 411-1, L. 411-2, L. 412-1 et L. 621-8 à L. 621-8-3 du code monétaire et financier ».

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 11:36
SEBDO logo

Le groupe « Prêt à partir » est partenaire de Sebdo Enr depuis la fin 2008.

L’agence de Nancy a été ouverte en partenariat en décembre 2008.

Sur les forums, il se dit tout et n’importe quoi sur l’actionnariat de Sebdo Enr et de Strategeco Solar Enéovia.

Vous avez une partie des réponses sur le blog de Sébastien Horemans :

http://shore.over-blog.com/

Les autres seront probablement apportées lors de la prochaine réunion « actionnaires » de Sebdo Enr.

Si cela continue les forums vont décourager les petites sociétés de s’introduire en bourse ….

Communiqué, le 20 mars 2009

Une nouvelle centrale de grande envergure en construction en Lorraine !

SEBDO ENR propose aux agriculteurs d’installer des panneaux photovoltaïques intégrés sur le toit de leur hangar ou tout autre bâtiment à usage agricole.

Pour les agriculteurs, cet investissement permet de garantir une nouvelle source de revenu. 
En partenariat avec le groupe Prêt à Partir, SEBDO ENR installe actuellement une centrale de plus de 1 500 m² à Pierreville près de Nancy, soit la plus grande jamais réalisée par le groupe. Cette centrale sera exploitée pour partie, par le groupe Prêt à Partir (actionnaire de SEBDO ENR à hauteur de 5%) et par l’exploitant agricole propriétaire des hangars.
Le chantier qui a débuté en février 2009, devrait s’achever à la fin du mois de mai 2009, il fait appel aux compétences en conduite de travaux, en étanchéité/couverture et électricité du groupe SEBDO ENR.
Sébastien HOREMANS, PDG fondateur de la société précise
« Le partenariat avec le groupe Prêt à Partir est une formidable opportunité pour SEBDO ENR qui pourra ainsi poursuivre de manière très dynamique son développement en Lorraine, ainsi que pour la fourniture de centrales solaires photovoltaïques performantes et apportant un rendement financier de premier plan sur tout le territoire national. »

Caractéristiques de la centrale :
Surface 1684 m2 de toiture photovoltaïque
Puissance 232,69kW
Production environ 180.000kWh/an d'électricité verte

A propos de SEBDO ENR

Fondée en 2003 par son Président Sébastien HOREMANS, SEBDO ENR est l’unique constructeur français dédié à la construction et à la rénovation de lieux de vie « durables », qui intègre tous les corps de métier du bâtiment. SEBDO ENR est présent en Basse Normandie, en Ile de France, en Lorraine et en Picardie.
SEBDO ENR est positionnée sur trois métiers :

La rénovation thermique des bâtiments

La construction de lieux de vie durables

L’installation de systèmes dédiés aux énergies renouvelables (solaire, biomasse, récupération d’eau de pluie, pompes à chaleur)

SEBDO ENR a reçu le label d’entreprise innovante décerné par l’Oseo Anvar le 21 mai 2008.
La société, qui compte actuellement 80 collaborateurs a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 3 019 K€ pour un résultat d ‘exploitation de 22 6 K€.

 

ISIN: FR0010626093
Mnémonique: MLSEB

 

A propos de Prêt à Partir

Fondée en 1948, la société Prêt à Partir distribue et organise des voyages. Franchisé HAVAS, Prêt à Partir détient 39 agences de voyage et a réalisé en 2007 un chiffre d’affaires de 77M€.

 

Il est rappelé que :

l’inscription au Marché Libre n’a pas donné lieu à un prospectus soumis au visa de l’AMF ; l’alinéa 3 de l’article 211-4 du Règlement Général de l’Autorité des Marchés Financiers précise que : « […] la diffusion, directe ou indirecte, dans le public des instruments financiers ainsi acquis ne peut être réalisée que dans les conditions prévues aux articles L. 411-1, L. 411-2, L. 412-1 et L. 621-8 à L. 621-8-3 du code monétaire et financier ».

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 15:40
CBO logo 1

Cette foncière continue régulièrement sa progression.

Elle possède un gros avantage : cette société, issue du groupe Bourbon, a l’avantage de posséder déjà les terrains à exploiter puisqu’ils ne sont rien d’autre que les anciennes plantations de canne à sucre.

Les réserves foncières sont énormes.

Le but de CBO Territoria est donc de les mettre progressivement en valeur.

Les petits actionnaires attendront donc sans crainte la sortie de crise avec laquelle les décotes s’effaceront.

Beaucoup d’entre vous ont d’ailleurs défiscalisé lors de l’AK de décembre 2007, certes à un prix de 3,8 € alors que le dernier cours est de 1,97 €.

Mais le patrimoine et le dividende augmentent régulièrement et fortement. Donc aucune inquiétude à avoir pour un horizon à 4 ans (pour ceux qui ont défiscalisé)

Sainte-Marie, le 19 mars 2009

Résultats annuels 2008

Patrimoine Immobilier de 184 M€ : + 29 %

Revenus locatifs : + 106 %

Résultat Net : + 20 %

Des perspectives 2009 favorables

«Fort de notre positionnement d’acteur global sur un département à forte demande et au foncier rare, nous poursuivons notre croissance rentable malgré un environnement économique mondial dégradé.

La progression de nos actifs patrimoniaux (+ 29 %) et le doublement de nos revenus locatifs témoignent du succès de notre stratégie de développement qui permet de dégager un résultat net en progression de 20 % à 14,6 M€.

Le bon niveau de notre carnet de commande en promotion immobilière, la mise sur le marché de terrains viabilisés et les nouveaux projets contractualisés en patrimoine immobilier professionnel nous assurent de bonnes perspectives. » Déclare Eric Wuillai, Directeur Général de CBo Territoria.

 

Comptes consolidés en M€, IFRS

2008

2007

Chiffre d’affaires

20,3

22,4 (1)

Résultat de l’activité

7,5

3,7

Variation juste valeur et écart d’acquisition

13,3

13,7

Résultat opérationnel

20,5

17,4

Résultat net

14,6

12,3

Résultat net (part du groupe)

13,8

12,5

 

(1) Base de comparaison non représentative : ventes exceptionnellement concentrées sur deux opérations significatives livrées en 2007
Un patrimoine locatif de qualité en progression de 29 %
Fin 2008, la valeur des actifs immobiliers du Groupe progresse de 29 % à 183,7 M€ avec 30 100 m² d’immobilier professionnel (bureaux, commerces, activités) et 330 logements, soit 27 700 m². La situation très recherchée de ces biens neufs ou récents est confirmée par un taux d’occupation supérieur à 95 %.
Une activité caractérisée par une hausse de 106 % des revenus locatifs avec une rentabilité brute de 9% en immobilier d’entreprise…
En 2008, CBo Territoria a enregistré un doublement de ses revenus locatifs bruts à 6,3 M€ dont 65 % sont issus de l’immobilier professionnel qui offre une rentabilité brute élevée à 9,0 %.
… et un démarrage prudent dans la promotion immobilière
L’activité en promotion immobilière poursuit son développement dans l’habitat. Son chiffre d’affaires passe de 17,5 M€ en 2007 à 10,8 M€ en 2008, compte tenu de ventes exceptionnellement concentrées sur deux opérations significatives en 2007 et du lancement prudent de l’activité en habitat au premier semestre.
Progression de 18% du résultat opérationnel
Le résultat opérationnel 2008 atteint 20,5 M€ contre 17,4 M€ en 2007 en hausse de 18%. Une performance soutenue par :
- Un doublement du résultat de l’activité à 7,5 M€ contre 3,7 M€ en 2007 porté par les loyers nets de 5,0 M€ et la marge dégagée en promotion à 3,3 M€. Cette activité bénéficie du faible coût du terrain dont CBo Territoria est le propriétaire historique.
- Une nouvelle valorisation des actifs (+ 8,1 M€) issue principalement de l’avancée des procédures administratives sur :
            - l’Eco-Quartier Beauséjour à Sainte-Marie, une ZAC dédiée à l’habitat sur 78 hectares avec un potentiel de 2 000 logements et équipements publics,
            - L’Eco-Parc d’activités Le Portail à Saint-Leu, une ZAE de 30 hectares avec un potentiel de 80 000 m² de locaux professionnels constructibles.
- Des gains fiscaux de 5,2 M€ résultant des opérations de défiscalisation immobilière externalisée (Loi Girardin).
Un résultat net en hausse de 20 %
Après prise en compte du coût de l’endettement net qui s’établit à 3,3 M€ (contre 2,2 M€ en 2007) avec le développement du patrimoine, et d’une économie d’impôts liée à l’utilisation du dispositif Girardin en interne, le résultat net consolidé de CBo Territoria progresse de 20 % à 14,6 M€ en 2008 (12,3 M€ en 2007).
Une structure bilancielle équilibrée et solide
Au 31 décembre 2008, les capitaux propres s’élèvent à 95 M€ ; leur contrepartie à l’actif est constituée de biens immobiliers de grande qualité évalués par expertise indépendante.
L’endettement net représente 43 % des actifs immobiliers totaux, et le niveau de trésorerie disponible atteint 23 M€ au 31/12/2008.
Le financement de l’activité est sécurisé avec une dette financière long terme en taux fixe pour près de 90 %, et sans covenants.

Des perspectives favorables

Un plan de relance du BTP qui offre des opportunités

Un carnet de commande en promotion à 19 M€

Bonne visibilité sur le développement de l’activité de Foncière

Un plan public de relance du BTP qui offre de nouvelles opportunités
Le département de La Réunion bénéficie d’un plan de relance soutenu par l’Etat qui permet d’accélérer les investissements d’infrastructure et les procédures d’aménagement ainsi que le logement social.
122 hectares de foncier en ZAC à vocation d’habitat détenus par CBo Territoria sont concernés par ces dispositions.
Un triplement du chiffre d’affaires en promotion déjà acquis
CBo Territoria diversifie son offre en promotion et accélère ainsi fortement la génération de cash flow : outre 131 logements livrés en 2009 dont 90 lots déjà réservés assurent un chiffre d’affaires de 19 M€, le Groupe prévoit la vente de terrains à bâtir pour un montant de 12 M€, et des cessions de foncier au profit de programmes de logement social.
Ainsi le chiffre d’affaires prévisionnel en promotion s’élève à 31 M€ en 2009.
Une progression de 35 % des loyers de l’activité de Foncière attendue suite aux livraisons d’immeubles
CBo Territoria poursuit la construction de son patrimoine locatif avec des programmes d’immobilier professionnel à rentabilité élevée. L’objectif 2009 de revenus locatifs s’élève à 8,5 M€, en progression de 35 % par rapport à 2008.
Une bonne visibilité sur le développement de la foncière
CBo Territoria bénéficie d’une forte visibilité sur le développement de son patrimoine avec notamment l’éco-parc d’activités du Portail et des contrats significatifs (Hypermarché Leclerc, VM Matériaux, GAMM-Vert…).

Un dividende en progression de 20 %

Confiant dans ses perspectives de croissance rentable, CBo Territoria proposera lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 12 juin 2009, la distribution d’un dividende de 0,06 € par action, en progression de 20 %.

A propos de CBo Territoria

Fort d’un patrimoine foncier exceptionnel de 3 300 hectares, CBo Territoria est un des acteurs clés du développement immobilier de l’Île de La Réunion, département français le plus dynamique avec un PIB en croissance de 4,4 % en moyenne sur les 10 dernières années, contre 2,4 % pour la France métropolitaine.

CBo Territoria détient un positionnement de premier plan dans ses 3 métiers :

- Gestion foncière et aménagement de zones d’ensemble ;

- Développement et gestion immobilière d’actifs patrimoniaux détenus en propre ;

- Promotion immobilière en logements et terrains à bâtir.

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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 14:57

L’Indicateur Chausson Finance a fait paraître les statistiques des investissements dans les sociétés des nouvelles technologies pour le S2 2008.

Les informations concernent 49 sociétés de capital risque française dont seulement 19 FCPI / FIP.

Que peut-on en déduire :

 èLe montant des sommes recueillies est de 556 M € en hausse de 18% sur le S1. Il est réparti sur 332 sociétés. Le ticket moyen est de 1,7 M €.

L’investissement global, pour l’année 2008, atteint 1,03 Md€

 èC’est à nouveau les investissements de 2ème tour de table qui l’emportent avec 70%. La cause en est l’absence d’IPO due au mauvais climat boursier.

 èLes « Cleantech » (énergies renouvelables, isolation, recyclage….) maintiennent leur position en confirmant leur percée du S1 et en occupant le 4ème rang avec 12% des sommes investies soit 66,9 M €

     èLa « santé » conserve le 1er rang avec 22% des sommes investies

     èLes « logiciels » occupent la 2ème position avec 18% des sommes investies

     èMais c’est « internet et le e-commerce » qui font un fracassant retour à la 3ème place avec 17% des sommes investies

     èLe secteur des télécoms reste à la traîne avec 8% des sommes investies

Les investissements les plus importants ont été réalisés dans le secteur des « Cleantech » avec 3 tours de table : Solaire Direct 20 M €,Valorem 16 M €  et Recupyl 14,5 M €, 3 sociétés non cotées !

C’est aussi le cas des sociétés qui ont fait l’objet des 10 plus importants tours de table.

Pour vivre heureux, vivons cachés ?

C’est sans doute ce que pensent les Fonds qui ne souhaitent pas voir leur valorisation fluctuer au gré des marchés financiers.

Mais qu’en est-il des performances pour les souscripteurs à ces Fonds ?

Là on trouve peu d’informations !

Je vous avais fait part, fin 2007 sur ce blog, des résultats obtenus par mes 13 FCPI / FIP auxquels j’ai souscrit depuis 1998. Ils étaient alors désastreux. Je ne vous dis pas le résultat après passage de la crise !! J’aurais mieux fait d’investir dans un compte sur livret même …. avec l’avantage fiscal.

L’intermédiaire financier est toujours gagnant grâce aux nombreuses commissions, plus ou moins cachées, qui existent tout au long de la vie des Fonds mais vous ?

A mon avis, il vaut mieux « investir en direct » en choisissant les secteurs considérés comme « porteurs » par les professionnels.

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 14:53

Aujourd’hui je ne vais pas vous parler de bourse mais de choses plus graves qui nous concernent tous, actionnaires ou pas.

L’enchaînement des crises

Historiquement le scénario d’enchaînement des crises est toujours le même :

Crise financière è crise économique è crise sociale et si on n’arrive pas à résoudre ces 3 crises : è la guerre qui est bien la méthode des impuissants mais qui permet de remettre les compteurs à « 0 » !

Oui aujourd’hui les compteurs financiers, économiques et sociaux sont dans le « rouge vif ».

Une différence par rapport au passé, c’est que toutes ces crises sont mondiales. On ne peut plus faire « cavalier seul » comme beaucoup pourraient le penser.

Tous les pays de la planète sont interconnectés.

 Les français ont l’habitude de ne pas regarder ce qui se passe en dehors de leur pays, de ne pas voir venir les choses car ils ne veulent pas voir les réalités en face.

Beaucoup se croient à l’abri alors que personne ne l’est. Ce ne sont pas les 90 000 chômeurs nouveaux du mois de janvier qui vont me contredire (bien entendu c’est moins que les 600 000 nouveaux chômeurs mensuels aux EU ou au Brésil)

On sait que l’origine de ces crises est financière. Parce que, entre 2004 et 2008, on a cru que l’on pouvait dépenser plus que ce que l’on gagnait en dehors de tout bon sens.

Beaucoup pensent qu’après un violent orage tout va redevenir comme avant. Certainement mais avant quand ??

Les économistes s’accordent sur une baisse de la consommation de 20% aux EU et qu’en général on devrait perdre 10% de PIB en quelques années.

C’est dire que l’on va faire un bon économique en arrière de plusieurs années.

Et ceci ne va pas se faire en douceur.

Pour atténuer les effets de la crise, il faut de la « solidarité et partager ce qui reste de viable ».

Des propositions absurdes

A - Quand j’entends certains politiques prôner une relance générale par la consommation, cela me fait peur pour leur niveau d’incompétence et leur irresponsabilité.

Pour consommer il faut « avoir confiance dans le futur ».

Aux EU Obama a distribué de l’argent à ses compatriotes. L’effet immédiat a été de faire passer le taux de l’épargne de négatif à positif (-3% fin 2007 à +4% fin 2008) mais pas d’alimenter la consommation.

Il faut dire que les « cigales américaines » en avaient bien besoin.

Les « fourmis françaises » n’en n’ont pas besoin puisque leur taux d’épargne est de 16% (5 millions de livret A ont été ouverts depuis le 1er janvier !!).

Il faut donc concentrer les aides à ceux qui en ont vraiment besoin et qui souffrent.

Je pense ainsi que la solution proposée par la direction de Renault va dans le bon sens : conserver l’emploi en échange d’un gel des salaires et d’un effort particulier de la part des cadres.

Le partage du travail restant plutôt que de licencier des gens qui auront très peu de chance de retrouver un emploi.

Il faut être réaliste, dire la vérité et être solidaire.

Les fabricants et les distributeurs, qui le peuvent, devront réduire leurs marges sous peine de « couler avec le bateau ».

B - J’entends également certaines personnes prôner l’abandon de l’Euro pour un retour à la monnaie nationale.

Il est à penser que ces personnes n’ont pas connu les dévaluations (personnellement je dirais plutôt dévalorisation) brutales de la monnaie du temps du Franc ou n’ont pas compris ce que cela signifiait.

Il n’y a qu’à voir ce qui est arrivé, depuis l’été dernier, aux monnaies des pays européens qui sont en dehors de l’Euro :

- la monnaie nationale de la Pologne, le Sloty, a perdu 50%

- la monnaie nationale de la Russie, le Rouble, a perdu 40%

- la monnaie nationale de l’Angleterre, la Livre sterling vaut 1,40$ aujourd’hui contre 2$ il y a 1 an

Cela signifie que ces monnaies ont perdu d’autant de leur valeur et qu’il faut d’autant plus d’argent pour acheter les mêmes choses !

Est ce cela que l’on veut ?

Sortir de l’Euro, récupérer le Franc cela signifie une dévaluation dès le lendemain.

A l’abri de l’Euro mais pour combien de temps ?

En effet ce qui me fait peur c’est que le système monétaire européen est en train d’imploser sans que les français ne le sachent.

Plusieurs pays européens de l’est sont en « déconfiture » et ont été soutenus financièrement par d’autres pays de l’Europe.

Ainsi l’Autriche a investi 277Md$ en Europe orientale, l’Allemagne et l’Italie environ 220 Md$ chacun.

Il faut rapporter ces sommes à la taille du pays prêteur.

Pour l’Autriche cela représente 70% de son PIB mais aussi 33% du PIB pour la Belgique, 25% pour la Suède et 20% pour la Grèce.

L'Autriche est en grand danger. Si ses banques enregistraient une perte de 10 % sur les prêts qu'elles ont consentis à l'Est, le préjudice s'élèverait à 7 % du PIB !

Et on a appris dans un rapport de la Banque Européenne de Reconstruction et du Développement, que ces débiteurs est-européens devraient faire défaut à hauteur de 20% de leur endettement donc 14 % du PIB de l’Autriche !!

On comprend donc le dépit et la colère des autorités autrichiennes qui, ayant sollicité une demande d’assistance européenne à l’occasion d’un sommet à Bruxelles il y a quelques jours, ont essuyé un refus net et catégorique de la part d’un gouvernement allemand ayant expliqué en substance que ce problème ne le concernait en rien.

 

Difficile en effet de comprendre cette intransigeance allemande alors que l’Europe de l’Est doit rembourser cette année environ 320 des 1 350 Milliards d’euros que constitue sa dette, soit un tiers du PIB de la région !

De fait, c’est l’ensemble de cette région qui se retrouve au bord de la déroute.

Le système bancaire européen, on le constate, a ses subprimes bien à lui si ce n’est que les banques européennes, exposées en Europe mais aussi aux Etats-Unis, se retrouvent dans une posture nettement plus délicate que leurs consœurs Américaines qui sont exposées seulement dans leur propre pays. Mais de cela on n’en parle pas ! Je vous conseille donc de rester à l’écart des banques européennes qui ne disent pas la vérité.

Pire encore : dans une conjoncture où l’Europe de l’Est a désespérément besoin d’honorer ses 400 Milliards d’euro d’engagements, certains gouvernements européens exhortent leurs banques à se retirer de cette région. La Grèce a ainsi exigé que ses banques se désengagent des Balkans

De fait, les sommes en jeu dépassent de très loin les quelques 160 milliards d’euro de réserves d’un F.M.I. qui, ayant déjà secouru la Hongrie, la Lettonie, la Biélorussie, l’Islande et prochainement la Turquie, fera probablement fonctionner sa propre planche à billets en émettant les fameux DTS (Droits de Tirage Spéciaux).

Les fonds du F.M.I. ne sont en réalité été d’aucune utilité pour un pays comme l’Ukraine qui, en dépit des 16 milliards de dollars accordés, est sur le point de faire défaut avec un PIB qui se contracte de 12% et avec les conséquences que l’on imagine sur les grandes banques que sont Unicredito, Raiffeisen et ING qui y sont embourbés.

Quant à la Lettonie qui, de l’aveu du Gouverneur de sa Banque Centrale en personne s’est déclarée « cliniquement morte », elle subit une contraction de près de 11% de son PIB dans une atmosphère de sédition où des manifestants ont pris d’assaut Parlement et Trésorerie !

En fait, il suffirait qu’un seul de ces pays cités ci-dessus soit abandonné à son sort pour activer un effet domino ravageur pour l’ensemble des nations de l’Ouest de l’Europe déjà extrêmement fragilisées, le PIB Allemand s‘étant ainsi contracté de 8,4% en données annualisées sur le seul quatrième trimestre 2008.

Assurément, Berlin n’aidera pas l’Irlande pas plus d’ailleurs que la Grèce, le Portugal ou l’Espagne qui menacent de faire défaut du fait de l‘éclatement de leurs bulles respectives. Berlin ne secourra pas non plus l’Italie, dont la dette publique dépasse 100% de son PIB, ni l’Autriche qui agonise en Europe Centrale.

Mais au delà de l’implosion du système monétaire européen, n’est ce pas l’Europe elle même qui risque d’imploser ?

Et quand on sait que l’une des raisons majeures de la construction de l’Europe, c’était d’écarter les risques de guerre dans cette région ….. cela fait peur.

Si l’on doit sauver les pays européens « en déconfiture » pour éviter la guerre cela se fera avec la planche à billet et avec l’argent des contribuables solvables.

Je n’ai pas écrit cet article pour vous faire peur mais pour que vous ouvriez les yeux sur ce qui ce passe à côté de chez nous, en Europe et dont jamais les grands médias français ne parlent !

Pour s’en sortir il faut que tout le monde rame dans le même sens comme aux EU alors qu’il me semble qu’actuellement, dans notre pays, certains rament alors que d’autres ne font que de les critiquer.

Arrêtons de faire de la politique pour de la politique. L’heure est grave, on en est plus au temps des chamailleries et des intérêts politiciens !

Unissons les compétences des uns et des autres.

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